Wall Street : petite hausse attendue à l’ouverture.

Les indices américains promettent de débuter la séance de mardi dans le vert, sous l’impulsion notamment des bons résultats trimestriels dévoilés par General Motors. Les ‘futures’ affichent des scores positifs de l’ordre de 0,3%, tant pour le S&P; 500 que pour le Nasdaq 100.

General Motors, le premier constructeur automobile mondial, voit son action grimper de 3,7% en préouvertures à 47,8 USD. Le groupe a débuté l’année sur les chapeaux de roue puisqu’il a dévoilé au titre du premier trimestre 2016 un résultat net de 1,28 milliard de dollars pour un bénéfice par action de 2,25 USD, contre 1,79 USD attendu par les analystes. GM a par ailleurs relevé sa fourchette de prévision pour l’ensemble de l’exercice, visant désormais un Bpa de 7 USD contre une estimation initiale comprise entre 6 et 6,50 USD et une prévision médiane de 6,4 USD.

De nombreuses autres publications de résultats trimestriels d’entreprises américaines.

Ainsi, Altria Group, maison mère de Philip Morris (tabac) et Kraft Foods (agroalimentaire) a dégagé sur le trimestre clos fin mars un bénéfice net de 2,19 milliards de dollars (1,07 USD par action), et de 1,16 USD par action hors charges de restructuration (9 cents par action), soit deux cents de mieux que la prévision médiane du consensus à Wall-Street. Le chiffre d’affaires du groupe new-yorkais s’est amélioré sur la période de 12,7% à 21,8 milliards de dollars, un niveau supérieur aux estimations des analystes et imputable en partie à l’impact favorable des variations de change. Altria reste stable à 56,4 USD en pré-ouverture.

La banque américaine Wells Fargo a dévoilé au titre du premier trimestre de son exercice fiscal 2016 un bénéfice net de 1,767 milliard de dollars, en progression de 18% par rapport à l’an dernier. Son Bpa s’est élevé sur la période à 1,03 USD contre 0,88 USD au T1 2003 et 0,98 USD attendu par les analystes de Wall-Street. Le titre cède 0,3% en pré-ouverture.

Auteur d’une belle progression lundi.

le compartiment technologique devrait rester soutenu aujourd’hui par les résultats probants dévoilés par l’équipementier de télécommunications américain Lucent Technologies. Ce dernier a confirmé son retour dans le vert avec un résultat net de 68 millions de dollars (2 cents par action) pour son deuxième trimestre, contre une perte de 351 millions de dollars (14 cents par action) un an plus tôt.

  • L’action du groupe de télécommunication Sprint FON grimpe de 3,5% en pré-ouverture. Le titre profite de la publication d’un bénéfice net de 308 millions de dollars, soit 34 cents par action pour le premier trimestre du groupe de télécommunications longue distance, contre 279 millions de dollars et 34 cents par action un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice net de Sprint FON s’est établi à 36 cents par action, contre 35 cents attendus par les analystes.
  • Sprint PCS, filiale de téléphonie mobile de Sprint Corp a réduit sa perte nette à 86 millions de dollars, soit 9 cents par action, contre une perte de 182 millions de dollars un an plus tôt. Sprint PCS bondit de 5% en préouverture.

Europe : clôture positive.

Les Bourses européennes terminent dans le vert mais en dessous de leurs plus hauts en séance, dans un marché toujours attentiste avant la double intervention d’Alan Greenspan devant le Congrès et la présentation, demain soir, du Livre beige de la Réserve fédérale américaine. Alors que leurs homologues new-yorkais se montrent hésitants depuis l’ouverture de Wall Street, les indices de référence européens affichent à la clôture des gains compris entre +0,4% sur l’Ibex 35 madrilène et +0,9% sur le Dax 30 francfortois.

  • Le FTSE 100 (Londres) et le SMI (Zurich) gagnent 0,5% chacun, et le MIB 30 (Milan) et l’AEX (Amsterdam) 0,8%.
  • L’indice du climat des affaires établi par l’institut d’études statistiques allemand ZEW est ressorti en nette baisse ce matin, à 49,7 points, contre 57,6 points en mars et 69,9 en avril. Les analystes tablaient sur un repli moins marqué, dans la région de 55 points. Pour Wolfgang Franz, président du ZEW, une poursuite de la reprise économique cette année n’est en aucun cas certaine. ‘L’optimisme laisse place au réalisme’ estime-t-il.
  • Sur le plan macroéconomique, on notera également la progression de l’excédent commercial de la zone euro au mois de février (à 5,4 milliards d’euros, contre 5,1MdsE en février 2003 et 1,8MdE en janvier 2004) et le repli de l’inflation en Grande-Bretagne (CPI à 1,1% le mois dernier contre 1,3% en mars).

Sur le front des valeurs, les technologiques sont à l’honneur.

STMicroelectronics et Infineon s’apprécient de 1,9 et 2,4%.
Le concepteur britannique de semi-conducteurs ARM Holdings a dévoilé ce matin un chiffre d’affaires de 35 millions de livres sterling au titre du premier trimestre, en hausse par rapport aux 34Mls£ du 4T03 comme aux 31Mls£ du 1T03, pour un bénéfice 9,4 millions de livres avant impôt, supérieur aux attentes. ARM dont la direction estime que les conditions de marché dans l’industrie des semi-conducteurs au premier trimestre confirment l’amélioration pressentie pour l’exercice en cours, s’apprécie de 1%.

  • Royal Philips Electronics gagne 1,4% à Amsterdam, soutenu par le relèvement des prévisions annuelles du japonais Sony. A Paris, Thomson termine en hausse de 2,9%.
  • Royal Dutch Petroleum gagne 0,3%, tandis que Shell Transport & Trading recule de 0,2%. Au lendemain du point fait par la compagnie pétrolière sur la révision de ses réserves prouvées, l’agence de notation Standard & Poor’s a décidé d’abaisser la note attribuée à la dette à long terme de Royal Dutch/Shell, de ‘AAA’ à ‘AA+’.
  • Total est stable à 161 euros, Repsol YPF gagne 0,2% et BP recule de 0,6%.

Les bons chiffres trimestriels et le relèvement des objectifs annuels de l’américain General Motors a profité aux représentants européens du segment automobile. Fiat s’envole de 3,6%, suivi par DaimlerChrysler (+2,8%), Renault (+2,8%), Peugeot (+1,6%) et BMW (+1,2%). Volkswagen reste à la traîne et se contente d’un gain de 0,5%.

Par Alexandre Laurent

Alexandre est diplômé de la Normandy School of Business et de l'Université de Perpignan d'une maitrise d'économie en 1995.Alexandre Laurent evolue dans le secteur bijouterie et or d'investissement.

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