Wall-Street : le chômage risque de peser sur la cote.

Répandre l'amour.

Les valeurs américaines sont attendues à la baisse ce matin à Wall Street, après la publication des chiffres du chômage US mitigés pour le mois de juillet. Agréablement surpris hier par la confirmation du repli du nombre de demandes hebdomadaires d’allocation chômage en dessous des 400000, les opérateurs se montrent peu convaincus par la légère baisse du taux de chômage, à 6,2% de la population active (contre 6,4% en juin).

Il semble que l’annonce de la destruction de 44000 emplois sur la période, là où une stabilité était attendue, s’oppose à tout rebond des marchés. Par ailleurs, la publication par le département du Commerce des dépenses et revenus des ménages au mois de juin (+0,3% chacun) laisse les intervenants de marbre. Ces derniers attendent maintenant de prendre connaissance des dépenses de construction, de l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan et de l’indice ISM des directeurs d’achats dans le secteur manufacturier. Sur le marché à terme, le E-mini Nasdaq et le E-mini S&P; 500 cèdent tous deux 0,25%.

Du côté des valeurs, Walt Disney a publié jeudi soir un chiffre d’affaires de 6,175 milliards de dollars, en hausse de 6,6% par rapport à la même période un an plus tôt, et un résultat net de 400 millions de dollars, en progression de 9,9% en glissement annuel. Cela porte à 19 cents le Bpa de la période, un niveau supérieur au consensus. A quelques minutes de l’ouverture des cotations, le titre prend 2,7% à 22,50 USD. Le cigarettier Altria progresse de 2,8%, à 41,15 USD, après qu’une décision de justice refuse de dédommager un ancien fumeur.

L’opérateur AT&T; pourrait voir son titre augmenter à la suite de la suspension des relations contractuelles à venir entre son concurrent WorldCom et les autorités fédérales. La raison invoquée relève de l’éthique de la compagnie visée par la mesure. Pressenti en hausse également, Chevron Texaco, deuxième compagnie pétrolière américaine, a publié un bénéfice net trimestriel en forte hausse, à 1,6 milliard de dollars, soit 1,5 dollar par action, contre 407 millions (39 cents par action) pour le deuxième trimestre 2012.

Les investisseurs restent prudents.

Malgré la l’annonce d’une progression conjointe de l’indice de confiance du Michigan (90,9 contre 89,7 en juin) et de l’Indice ISM d’activité manufacturière pour la même période (51,8 contre 49,8 en juin).
Ainsi, l’indice Dow-Jones accuse un repli de 0,7% contre -0,8% pour le Nasdaq, les opérateurs relevant l’absence d’embellie sur le front des créations d’emplois (-44 000) malgré le recul du taux de chômage à 6,2% au lieu de 6,4% en juin.
Sur les places européennes, les écarts à la baisse se creusent à présent avec un FTSE100 qui corrige de 1% et un DAX30 qui fléchit de 1,6%. Paris n’échappe pas à cette pression vendeuse puisque le CAC40 effectue son retour sous les 3200 pts, -1,15% à 3173 pts, dans le sillage des titres Suez, VU, Carrefour et autre FT. Sur le compartiment des changes, l’Euro relève la tête face au Dollar puisqu’il rebondit au-dessus des 1,12 USD à 1,1270 USD, le billet vert faisant l’objet de prises de profit après les données sur l’emploi et l’ouverture fébrile des marchés US.

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