Pièce en Or anglaise: Souverain Édouard VII, de 1902 à 1910.

Répandre l'amour.
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Frappée entre 1902 et 1910, environ 104 millions de pièces furent émises. D’un diamètre de 22 mm, Épaisseur 1,55 mm Poids Brut 7,99 Gr à 917‰ Poids or 7,32 Gr

Sur l’avers, œuvre de Benedetto Pistrucci tête nue d’Édouard VII à droite avec la légende « EDWARDVS VII D:G: BRITT: OMN: REX F:D: IND:IMP: » traduit par « Édouard VII par la grâce de Dieu, roi de tous les Bretons, défenseur de la Foi, empereur des Indes ».

Sur le revers, Saint-George nu et casqué terrassant le dragon à l’exergue la date de frappe 1904. le millésime ainsi que les initiales « B.P. » du graveur Benedetto Pistrucci.

Marque d’atelier sur les Édouard VII :
« S – Sydney » – « M – Melbourne » – « P – Perth » – « C – Canada » – « Sans marques d’atelier: Londres – Grande Bretagne »

Marque d’atelier sur les Édouard VII :
« S – Sydney » – « M – Melbourne » – « P – Perth » – « C – Canada » – « Sans marques d’atelier: Londres – Grande Bretagne »

AnnéeLondresSydneyMelbournePerthCanada
Pièce or Souverain 19024,737,7962,813,0004,267,1574,254,8610
Pièce or Souverain 19038,888,6272,806,0003,521,7804,678,5690
Pièce or Souverain 190410,041,3692,986,0003,743,8974,596,2050
Pièce or Souverain 19055,910,4032,778,0003,633,8384,854,6980
Pièce or Souverain 190610,466,9812,792,0003,657,8534,803,2300
Pièce or Souverain 190718,458,6632,539,0003,332,6915,028,8070
Pièce or Souverain 190811,729,0062,017,0003,080,1484,926,537633
Pièce or Souverain 190912,157,0992,057,0003,029,5384,526,27016,300
Pièce or Souverain 191022,379,6242,135,0003,054,5475,646,04928,020
Souverain or Édouard VII par année et atelier.

Bien qu’Édouard VII soit monté sur le trône en 1901, il n’a été couronné qu’en 1902, et les premières pièces émises pour lui portaient la date de 1902, toutes les pièces datées de 1901 continuant de porter la tête de la Reine Victoria. Comme les souverains sont restés en circulation en tant que pièces d’une livre jusqu’à la Première Guerre mondiale, la plupart des souverains d’Edward sont assez usés. Parce que 1902 était la première date de son règne, certaines personnes avaient tendance à conserver quelques belles pièces neuves et brillantes, bien que peu puissent se permettre de sauvegarder des souverains.

Le souverain d’Edward VII : une monnaies rare et magnifique.

Les souverains en or britanniques, ou « Kings », sont peut-être les pièces d’or les plus largement reconnues dans le monde. En condition de brillant universel (BU), ils sont idéaux pour les collectionneurs de pièces et les passionnés d’histoire. Ils offrent tous les avantages de l’or bullion, ainsi que des avantages supplémentaires tels que l’offre limitée, la demande des collectionneurs, la confidentialité financière et le potentiel de prime supplémentaire en raison de la rareté.

Frappé de 1902 à 1910, le design d’Edward VII est plus rare que les souverains ultérieurs de George V. Un seul portrait a été utilisé sur les souverains d’Edward VII, de 1902 à 1910 inclus. La gravure de ses cheveux est en relief assez bas, et tend à montrer très rapidement des signes d’usure. Les marques de contact et l’usure qui se concentreraient sur une petite surface sur un autre souverain sont étalées sur une grande partie du portrait d’Edward.

L’avers présente un portrait d’Edward VII, qui a régné de 1901 à 1910 ; le revers représente la mise à mort mythique du dragon par Saint-Georges. Les pièces elles-mêmes sont d’une belle couleur or jaune, plutôt que de l’or orange des designs ultérieurs de George V.

Les frappes sont normalement de très bonne qualité, avec un relief bien net dans tous les séries. De taille apte pour le commerce, les souverains en or britanniques ont été produits dans sept Maison de la Monnaies différentes pendant l’ère légendaire où « le soleil ne se couchait jamais sur l’Empire britannique ».

De la Grande-Bretagne à l’Inde, en passant par le Canada, l’Afrique du Sud et l’Australie, ces pièces intemporelles en or étaient en effet les pièces les plus fiables au monde en raison de leur teneur en or pur et de leur soutien sécurisé par la couronne britannique. En fait, elles étaient incluses dans les trousses de survie des pilotes américains pendant les deux guerres mondiales et la guerre du Golfe.

La série de souverains en or du roi Edward VII est facilement l’ensemble le plus abordable de la série australienne à compléter en qualité non circulée, tandis que les collectionneurs désireux de relever un défi apprécieraient sûrement l’occasion de travailler vers un ensemble en grade de choix. Le voyage pour compléter une telle collection mettrait au jour une mine d’informations qui a le potentiel de modifier complètement la façon dont cette série est perçue par le marché australien de la numismatique.

  • Date clé : 1902 Perth S
  • Dates rares : 1903 Sydney, 1903 Melbourne, 1905 Sydney, 1905 Melbourne

Le roi Édouard VII a vécu du 9 novembre 1841 jusqu’à sa mort, survenue après une série d’attaques cardiaques, le 6 mai 1910. Fils de la reine Victoria et premier monarque britannique de la Maison de Saxe-Coburg-Gotha, il a régné du 22 janvier 1901 jusqu’à sa mort. Édouard est célèbre pour avoir été l’héritier du trône pendant une période plus longue que quiconque, et il était le deuxième homme le plus âgé à accéder au trône dans l’histoire britannique.

En tant que roi, il a pris un vif intérêt pour la politique étrangère et, grâce à ses voyages, a contribué à promouvoir une meilleure compréhension internationale.

Le règne d’Édouard, maintenant appelé la période édouardienne, a vu la première reconnaissance officielle du poste de Premier ministre ainsi que l’établissement de la succursale de la Monnaie royale à Ottawa, au Canada. Il est devenu le premier monarque britannique à visiter la Russie en 1907 et, après la guerre des Boers, a joué un rôle dans la modernisation de la flotte britannique et la réforme des services médicaux de l’armée.

L’ensemble de la frappe des souverains du roi Édouard VII s’étend sur neuf ans, trois monnaies et comprend un total de 27 pièces. Bien que ce soit un nombre légèrement plus élevé de pièces à collectionner par rapport à d’autres types d’avers, un aspect attrayant de cette série est qu’aucune rareté réelle n’a encore émergé parmi elles, (comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous). Cela permet aux collectionneurs qui travaillent avec un budget modeste de se procurer chaque pièce de la série autant qu’un autre collectionneur avec beaucoup plus d’argent à dépenser. Cela ne veut pas dire que la situation actuelle continuera éternellement, car les tendances futures de la demande peuvent faire émerger une ou deux dates comme étant beaucoup plus difficiles à obtenir que la plupart des collectionneurs ne le réalisent aujourd’hui. De plus, en raison des méthodes de production, de manipulation et de stockage des souverains du roi Édouard, il est extrêmement difficile de les obtenir en qualité choix non circulée ou mieux. En effet, un ensemble complet de souverains d’Édouard dans une qualité impeccable n’a probablement jamais été vu.

Les numismates avisés apprécieront que l’avers du roi Édouard a le relief le plus bas de tous les souverains australiens. Les marques de contact et l’usure qui se concentreraient sur une petite surface d’un autre souverain sont réparties sur une grande partie du portrait d’Édouard. Les collectionneurs feront bien d’examiner les points suivants pour l’usure et les marques de contact :

  1. La zone sur la tête d’Édouard juste en dessous de sa calvitie, qui court de l’arrière de sa tête jusqu’au sommet de son front ;
  2. . Le front, le sourcil et la partie supérieure de la joue;
  1. La ligne de la mâchoire allant du dessous de l’oreille jusqu’à la pointe du menton;
  2. La ligne verticale allant de 12 heures à 6 heures.

Sa Majesté le roi Edward VII du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande

Règne d’Edward VII .

Outre la guerre des Boers de 1899-1902, Edward a régné pacifiquement et avec succès pendant son court règne, ce qui est remarquable compte tenu des changements de pouvoir européens qui ont eu lieu dans la première décennie du XXe siècle. Ses nombreux voyages à l’étranger lui ont donné une solide base en tant qu’ambassadeur dans les relations étrangères – plusieurs maisons étrangères d’Europe étaient en effet liées à lui par la famille, ce qui lui a permis de participer activement aux négociations de politique étrangère. Les craintes de Victoria concernant les habitudes personnelles « excentriques » qu’il avait affichées plus tôt dans sa vie se sont avérées infondées : les incursions d’Edward en politique étrangère ont directement influencé les alliances étrangères que la Grande-Bretagne a créées avec la France et la Russie, et mis à part ses écarts sexuels, son comportement et son style l’ont rendu populaire auprès de la population de l’Empire. Edward a maintenu une vie sociale active et son penchant pour les accessoires de playboy a même créé des tendances chez les gens à la mode.

Edward VII enfant.

Son surnom dans la famille était Bertie. Bertie était souvent vu dans des théâtres et des restaurants à travers l’Europe. Dans un restaurant appelé Rules à Covent Garden à Londres, il était un visiteur régulier pour dîner dans leurs salles privées à l’étage.

Son véritable nom était Albert Edward et en tant que fils aîné de la reine Victoria, il est devenu automatiquement duc de Cornouailles et duc de Rothesay. En temps voulu, il a également été créé comte de Chester, comte de Dublin et à la fois chevalier de la Jarretière et chevalier du Chardon.

En raison des problèmes de son ascendance allemande (la loi salique interdisait à la même personne d’être roi de Hanovre et de Grande-Bretagne), il a renoncé à ses droits de succession au duché de Saxe-Cobourg, qui sont passés à son frère cadet, le prince Alfred. Edward était en fait un bon élève et a étudié à l’université d’Édimbourg, ainsi qu’à Oxford et Cambridge.

Le principal problème d’Edward dans la vie était très similaire à celui du prince Charles, le prince de Galles. Il a été élevé pour être roi

À partir de 1860, Edward a voyagé à travers les États-Unis et le Canada, où il a rencontré de nombreuses personnalités célèbres et a même assisté à la traversée des chutes du Niagara par Blondin sur un fil de fer tendu en hauteur. Il a effectué de nombreuses tâches au Canada, inaugurant le pont Victoria à Montréal et posant la première pierre de la colline du Parlement à Ottawa.

Il était également populaire en Amérique et a rencontré de nombreux écrivains célèbres, dont Longfellow, Emerson et Wendell Holmes. Bertie voulait faire carrière dans l’armée, mais cela a été contrecarré en raison de sa position d’héritier apparent. Néanmoins, Bertie a réussi à participer à des manœuvres en Irlande où une actrice a été introduite clandestinement dans sa tente ! Bertie n’avait pas changé.

Le prince Albert, furieux de cette méchanceté, a réprimandé Bertie sévèrement. Malheureusement, il est décédé deux semaines plus tard. La reine Victoria a blâmé Bertie pour la mort d’Albert et ne lui a jamais pardonné.

Bertie a été envoyé au Moyen-Orient où il a visité plusieurs pays, dont l’Égypte, Jérusalem, la Syrie, le Liban et la Turquie.

En 1863, Edward et Alexandra se sont mariés. Après le mariage, ils ont vécu à Marlborough House à Londres et à Sandringham House dans le Norfolk.

Bertie a continué son style de vie de playboy avec un intérêt pour les bateaux, les chevaux de course et … les femmes ! Il est devenu tristement célèbre pour sa longue liste de conquêtes (bien plus de 50 dames) et, par coïncidence, l’une d’entre elles était Alice Keppel (l’arrière-grand-mère de Camilla Parker-Bowles) et Camilla a bien sûr finalement épousé le prince Charles.

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