Lucien Bazor, 1889 – 1974.. graveur général des monnaies

Lucien Bazor, qui était formé par son père, Albert Bazor, est devenu un célèbre graveur. Il a étudié auprès du 22e Graveur Général des Monnaies, Jules Patey, avant de prendre sa place en tant que 23e Graveur Général des Monnaies en 1930.

Lucien Bazor est responsable de la création d’une grande variété de pièces de monnaie, qu’il signe sous différents noms tels que L. Bazor (Lucien), G.B. Bazor (George Bernard) ou parfois G.B.L. Bazor (Georges Bernard Lucien). Il a remporté le Grand prix de Rome en gravure de médailles en 1923. Bazor a créé de nombreux types de pièces de monnaie, notamment la célèbre 100 francs Bazor et la 5 francs en nickel, également appelée « la Bedoucette » en hommage au ministre des Finances de l’époque, Albert Bedouce. Pendant la période de Vichy, il a gravé plusieurs pièces de monnaie, notamment la 1 franc de 1942 et de 1943-1944, la 2 francs de 1943-1944 à la Francisque, ainsi que la 5 francs Pétain en nickel qui n’a jamais été mise en circulation en raison de la réquisition de son métal stratégique. Après la guerre, il a créé de nombreuses pièces coloniales pour divers pays. Bazor a occupé le poste de Graveur Général des Monnaies jusqu’en 1958.

Principale Production monétaire.

  • La pièce de 100 francs en or, gravée par Lucien Bazor et datée de 1935 et 1937, est frappée avec un poids de 6,55 g et un module similaire à celui de la pièce d’or de 20 francs antérieure. Bien que 14 millions de pièces aient été fabriquées, elles n’ont pas été mises en circulation en raison de la crise économique et ont été fondus. Très peu d’exemplaires ont été préservés, ce qui en fait une pièce de monnaie extrêmement rare.
  • La pièce de 5 francs « type Bazor » (1933), également appelée « la Bedoucette » en référence au ministre des Finances de l’époque, Albert Bedouce, est une création notable de Lucien Bazor en tant que graveur. Cette pièce, considérée comme bâclée, est en nickel et mesure 23,7 mm de diamètre avec une tranche cannelée. Malgré la frappe de 100 millions de pièces, la moitié d’entre elles n’ont jamais été mises en circulation en raison de la décision de la Monnaie de choisir le type Lavrillier en août 1933. La pièce de 5 francs Bazor n’a été retirée de la circulation qu’en 1937 et a été massivement refondue. Selon le numismate Victor Gadoury, seuls 100 000 à 150 000 exemplaires ont survécu. Elle est connue aujourd’hui sous le nom de « type Bazor » en numismatique.

Pièces coloniales françaises.

  • Afrique-Équatoriale française : pièce en aluminium de 1 et 2 francs CFA 1948
  • Afrique-Occidentale française : pièce en aluminium 1 et de 2 francs 1948, 1955, 5, 10 francs 1956, 10, 25 francs 1957
  • Cambodge : 10, 20 et 50 cents 1953, 1959
  • Côte française des Somalis : 1, 2, 5, 10, 20 francs 1948, 1949
  • Laos : 10, 20 50 cents 1952
  • Madagascar: 1, 2, 5 francs 1948, 1958, 10, 20 francs 1953
  • Nouvelle-Calédonie : 50 centimes, 1, 2 francs 1949, 5 francs 1952
  • Établissements français de l’Océanie puis Polynésie française : 50 centimes, 1, 2, 5 francs 1949, 1952 – modèle toujours en usage
  • Réunion: 1, 2, 5 francs 1948, 10, 20 francs 1955
  • Saint-Pierre-et-Miquelon : 1, 2 francs 1948
  • Tunisie : 100 francs 1930
  • Viêt Nam : 10, 20, 50 su 1953

Lucien Bazor, 1889 – 1974.

Naissance18 janvier 1889
3e arrondissement de Paris
Décès15 juillet 1974
Châtenay-Malabry
Nom de naissanceLucien Georges Bazor
Nationalitéfrançaise
FormationÉcole nationale supérieure des beaux-arts
DistinctionsOrdre de la Francisque
Chevalier de la Légion d’honneur‎
Répandre l'amour.

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