L’or, des mines aux bijoux. Extraction et procédés de raffinage.

Répandre l'amour.
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Peut ‘on posséder une mine d’or.? Vous avez trouvé de l’or dans votre terrain et souhaitez l’extraire ? C’est possible, mais il existe une législation à ce respect que vous devrez suivre. Tour de vue sur la législation des mines d’or en France.

 

Quelles sont les plus grandes mines d’or dans le monde ?

Comment l’or est raffiné? Des modernes techniques de raffinage à l’utilisation du mercure, vous saurez tout sur comment récupérer de l’or de votre batée…

L’or minier est généralement pur à 99,99 %, il est coulé en lingots. De nos jours, certaines grandes mines d’or d’Afrique du sud atteignent une profondeur de plus de 3 kilomètres, au fond de cet abîme, la chaleur atteint plus de 50 degrés pour une hydrométrie très importante. 500 000 hommes travaillent dans ses grandes mines. La mine de Tau Tona est la plus grande mine d’or de la planète elle se trouve à Carletonville, elle est profonde de 3,6 km, et ses multiples galeries s’étendent sur 800 kilomètres. Elle fournit 20 tonnes d’or chaque année grâce à ses 5600 employés travaillant 9 heures par jour.

La terre renferme environ 3 milliards d’onces d’or. Cinquante mines contiennent plus d’un tiers du total des réserves d’or existantes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est plus rentable d’extraire de l’or en Amérique du Nord qu’en Afrique. Aujourd’hui, les bénéfices des producteurs d’or sont réduits, tant pour la correction des prix de l’or que la rapide augmentation des coûts de production. L’infographie ci-joint, réalisée par visualcapitalist, détaille le coût de la production de l’or dans le monde. Les 50 plus grandes mines du monde renferment 33,5% des réserves d’or du monde (1.006.486.918 onces) et se répartissent géographiquement sur les cinq continents, en Europe (5), Asie (5) Australie (6), Amérique du Sud (6), l’Amérique Afrique du Nord (12 et 16).

Lequel de ces continents est le plus économique pour produire une once d’or ? Aux États-Unis, pour produire une once d’or il en coûte de moyenne 598 $, 669 $ en Europe, en Amérique du Sud 710 $, 715 en Australie, en Asie 824 $ et en Afrique 957 dollars américains.

  • Aux États-Unis, les gisements Pebble en Alaska (107.3 millions onces) et KSM au Canada (63.979.000) contribuent ensemble à 46% de la production nord-américaine. Les mines de Rosia Montana (18, 500.000 onces) et de Rovina Valley (6,9 millions onces), situées en Roumanie, produisent 90% de l’or extrait en Europe.
  • En Asie, le gisement de Natlka en Russie (58.950.000 onces) et le dépot King aux Philippines (11.943.000 onces) produisent26% de l’or en Asie. Au chili, les gisements de Pascua Lama (25,81 millions onces) et de Cerro Casale, produisent 40% de l’or en Amérique du Sud.
  • En Afrique, le dépôt Akyem, situé au Ghana (7.684.000 onces) et celui de Kibali en République démocratique du Congo (10.920.000 onces) produisent 4 % de l’or en Afrique. Les gisements de Mt Todd en Australie (9.036.000 onces) et en Papouasie-Nouvelle-Guinée (golpu) (avec 19,3 millions onces) représentent 95% de la production d’or du continent australien.

Les mines d’or et de platine en Afrique du Sud produisent à perte.

La situation des mines d’or en Afrique du Sud ressemble à celle vécue à la fin du XIXe siècle, lorsque les principales mines de Johannesburg fermèrent leurs portes. L’Afrique du Sud produisait, à cette époque, un tiers de la production mondiale de lingots d’or. Cependant, les coûts de production augmentent. Les nouvelles veines sont de plus en plus profondes, jusqu’à 4 kilomètres de profondeur. La viabilité économique des mines d’or a dépendu jusqu’à présent des bas salaires de la main-d’œuvre. Selon Roger Baxter, chef économiste à l’université des mines d’Afrique du Sud, environ 60% de l’industrie est en péril. Le prix de l’or a chuté à 400.000 rands par kilogramme au cours des six premiers mois de cette année.

Selon Thomson Reuters, l’Afrique du Sud a chuté à la sixième place dans le classement de la production mondiale en 2012, derrière le Pérou. Sa production est de 177,8 tonnes d’or, soit 6% du total mondial. L’industrie aurifère en Afrique du Sud reste encore très importante pour sa contribution au PIB (1,5%) et représente 10% des exportations totales.

L’or, l’actif le plus étrange sur la planète financière.

 

 

L’or ne peut pas être manipulé au niveau de sa production. En revanche, ses cours sont manipulés par les banques centrales.  De nombreux pays achètent et stockent de l’or le système monétaire international a perdu une grande partie de son sens. L’or est à la fois un moyen de préserver son patrimoine en cas de grave crise, à condition toutefois de détenir de l’or physique. L’or papier qui cote sur les marchés financiers à travers les contrats futurs, les CFD et les options ou trackers s’échange dans des proportions qui n’ont rien à voir avec les stocks réels d’or physique disponible.

Suivre le cours de l’or est intéressant, car il est décorrélé des indices boursiers et réagissent en fonction d’évènement géo politique ou économique, lesquels déclenchent une hausse ou une baisse. Il est donc impossible de prévoir la fluctuation de l’or rendant l’exercice de prévision des cours particulièrement complexe.

 

La chute des prix de l’or de en 2013 a aggravé la situation. L’une des conséquences immédiates est l’actuelle destruction d’emplois. Depuis 1990, l’industrie de l’extraction de l’or a perdu les deux tiers de la force de travail et les conflits ont considérablement augmenté. En 1990, ce secteur employait plus de 500.000 personnes. Vingt ans plus tard, seulement 142.000 emplois. La crise touche également le platine. Anglo American Platinum a récemment supprimé 6000 emplois dans ses mines d’Afrique du Sud. Bien que le prix du platine reste élevé, la nécessité de moderniser les exploitations minières provoque inexorablement la fermeture de nombreux tunnels dans lesquels il est impossible d’introduire les nouveaux équipements.

Source: What is the Cost of Mining Gold?


Ou trouver de l’or en France?

Dans quelle endroit de France vous aurez le plus de chance de trouver de l’or, quelles sont les rivières les plus riches en or, que faut’il avoir comme matériel pour l’extraire, et comment fait on pour retirer l’or des ruisseaux et rivières?

C’est souvent sous forme de paillettes et plus rarement de pépites ou de grains que l’on peut rencontrer l’or dans le sable des rivières françaises. L’or est largement distribué dans les cours d’eau de notre pays mais il est possible de distinguer trois secteurs aurifères importants par leur étendue et leur richesse. Ce sont les Pyrénées, la bordure sud-est du Massif Central (Cévennes) et le Massif Armoricain. A ces grands districts, il faut ajouter le Limousin, quelques rivières du Puy-de-Dôme, du Cantal, la plaine du Rhin, la Savoie et le Rhône et quelques autres d’importance plus modeste.

Dans notre pays, le lavage des sables des rivières semble remonter à l’Antiquité, il sera pratiqué au Moyen-Age et se poursuivra jusqu’à la fin du 18ème siècle. Depuis 1975, on assiste au renouveau de l’orpaillage comme activité de loisir essentiellement. (voir la liste des rivières aurifères en France en fin d’article)


2.1 La législation et la réglementation. Peut’on posséder une mine d’or?

La responsabilité d’une concession minière et de tout titre minier, relève jusqu’au bout de ce qu’on appelle la “Police des Mines”, ainsi que du Règlement Général des Industries Extractives qui sont liés au Code Minier.Dans le Code Minier, deux types de substances minérales sont distingués, ce qui détermine l’identité de leur propriétaire et deux procédures différentes pour être autorisé à les exploiter:

  • les “mines”
  • les “carrières”.
Cette terminologie est ancrée dans le passé puisqu’elle remonte à Napoléon 1er. De ce fait, elle n’a aucun lien logique avec la manière dont les substances concernés sont aujourd’hui exploitées: littéralement, la loi range dans la classe des ;
  1.  “mines”, tous les gîtes de minerais des divers métaux – plomb, zinc, cuivre, fer, argent, or, platine, molybdène etc, plus les phosphates, la fluorine et les substances énergétiques: uranium, lignite, charbon, pétrole, gaz.
  2.  elle range dans la classe des “carrières”, tous les gîtes des autres substances, comme les granulats, les calcaires, le gypse, les argiles, les matériaux pour le bâtiment et les travaux publics, pour le ciment, tous les matériaux industriels, la silice (quartz), et la barytine en particulier, ainsi que les roches ornementales.

Normalement (et sauf cas particulier de certaines grottes aménagées ou d’anciennes carrières souterraines se trouvant en milieu urbain), le propriétaire du sol est propriétaire du sous-sol jusqu’au centre de la terre et responsable de ce qui s’y passe. Mais le gisement d’une substance appartenant à la classe des “mines” ne peut être mis en valeur, ou exploité librement, par le propriétaire du terrain. En effet, l’état détient des droits sur les ressources minières. Il délivre ainsi les droits de recherche, de concession et de l’exploitation minière. En revanche, le gisement d’une substance de la classe des “carrières” appartient librement au propriétaire du sol. L’obtention des permis (pour l’exploration, que l’on qualifie de permis de “recherche” et pour l’exploitation) diffère ainsi d’un cas à l’autre.

2.1 L’octroi et le retrait des titres miniers.

L’octroi et le retrait de toutes les sortes de titres pour l’exploration ou l’exploitation de substances minérales sont gérés par les DRIRE.
 Pour les “mines” tels que les gisements d’or, l’autorisation est donnée par un titre minier que l’on doit obtenir de l’État. La loi française spécifie deux types de titres miniers: les permis et les concessions. L’octroi d’un titre est une décision signée (après enquête) par l’autorité administrative, elle a un caractère national et est régi par le Code Minier avant tout, qui donne à la compagnie minière le droit d’explorer et ensuite d’exploiter sans que le propriétaire du sol puisse s’y opposer (à la condition qu’il ait donné son accord pour la concession). La concession est accordée par décret en Conseil d’État après enquête publique. Une concession minière confère un droit inamovible, indépendante de la propriété du sol. Certaines de ces concessions (très anciennes) sont illimitées dans le temps. Des règlements ont été fixés qui protègent les droits du propriétaire du sol et du voisinage. Le règlement en vigueur est la “police des mines”, exercée par la DRIRE. La compagnie doit donner des garanties pour les moyens qu’elle a prévu pour assurer la remise en état du site après exploitation. Lorsque les propriétaires ont disparu ou sont insolvables, la concession est dite orpheline et le Code des Mines prévoit que c’est à l’État de remplir leurs obligations.
Pour les minerais industriels comme la barytine, l’autorisation est donnée par l’autorité administrative régionale (le préfet du département). Toute compagnie doit d’abord acquérir la maîtrise du sol (maîtrise du foncier) soit par location (fortage) ou par achat. La réglementation en vigueur est (comme pour les usines et les fonderies) la législation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Il n’y a pas de concession instituée, sauf si, à la barytine, sont associées des métaux ou de la fluorine, que l’exploitant a demandé à valoriser aussi. Pour plus de renseignements, contacter la DRIRE concernée et visiter les sites Internet suivants;

Site du Secrétariat d’État à l’industrie : http://www.industrie.gouv.fr
site du Code des Mines et des Carrières : http://www.legifrance.gouv.fr/

2.2 La nouvelle législation de 1994 et le statut des mines orphelines :

Une loi du 15 juillet 1994 a sensiblement modifié le Code des Mines et les conditions de la remise en état par le concessionnaire ou l’exploitant. Ce sont ces dispositions qui ont entraîné la responsabilité de l’État pour les concessions constatées en déshérence à cette date et qui ont mis la notion de “mines orphelines” en évidence.  Au 31.12.1999, au total 168 concessions de ce type ont été répertoriées en France par les DRIRE et 147 examinées sur le terrain par le BRGM. La liste détaillée doit être demandée aux DRIRE et au Secrétariat d’État à l’Industrie.
  • De 1994 jusqu’à fin 1999, 57 concessions orphelines (34%) ont fait l’objet d’une mise en sécurité au titre de la nouvelle réglementation. La date butoir prévue pour la réalisation de l’ensemble des travaux est fixée à l’année 2018.

Les règles suivantes peuvent également être relevées. Après l’arrêt des travaux miniers, l’abandon et le retrait de la concession s’accompagnent d’un transfert de responsabilité: le Code minier cesse de s’appliquer, la police des mines ne s’exerce plus et le droit du sol revient à son régime d’origine, la responsabilité de tout ce qui se trouve dans la parcelle et en dessous est restituée au propriétaire du sol (commune ou particulier etc.). Pour les bâtiments, le régime est cependant très différent selon qu’il s’agit des ouvrages indispensables à l’activité minière proprement dite et pour lesquels s’appliquent le Code Minier et la loi de 1994 (galeries et puits y compris le chevalement, les accès ou les installations de broyage, la laverie etc.), ou les ouvrages et bâtiments de surface liés à l’administration et autres usages “civils”. Les premiers doivent disparaître tout comme la concession : s’il ne se présente pas de repreneur, ils doivent donc être…. Détruits. C’est bien ce que les amoureux des anciennes mines déplorent. Les seconds, s’ils ne présentent pas de dangers, peuvent être “passés” sous la responsabilité et la propriété du propriétaire du sol.

  • Le financement des travaux sécuritaires sur les concessions orphelines est supporté par le Secrétariat d’État à l’Industrie. La DRIRE, maître d’ouvrage, commande à des entreprises extérieures spécialisées dans les travaux proprement dits, suivant le Code des Marchés Publics. Le BRGM assure sur sa dotation le financement des études préalables exécutées par ses personnels, ainsi que celui de la prestation de conseils au maître d’ouvrage durant les travaux ou pour leur réception.
  • Avant tout commencement des travaux, la Direction Régionale des Affaires Culturelles doit être consultée, pour avis lié aux recherches archéologiques.
  •  Le personnel du BRGM comprend des géotechniciens, des géologues miniers spécialisés dans les travaux lourds en mine et des chefs mineurs. Mais il n’est en général pas demandé au BRGM de réaliser l’expertise du réseau minier proprement dit , dans le cadre des études sécuritaires sur les CMO. Ses agents ne pénètrent dans les galeries que lorsqu’une surveillance géotechnique particulière s’est avérée nécessaire et a été demandée (et que la sécurité le permet). Les travaux sécuritaires programmés par les DRIRE se limitent, en général, à l’obturation des orifices (puits et galeries d’accès), sauf nécessité de précautions supplémentaires

2.3 Les différents aspects liés à la responsabilité.

Il faut retenir, que hormis les personnels habilités par le Code Minier, DRIRE, BRGM, l’accès aux ouvrages miniers, qu’ils soient souterrains ou de surface, des CMO est interdit par la police des mines puisque la responsabilité de l’Etat est toujours engagée tant que le titre n’a pas été retiré, et ce même avec l’autorisation du propriétaire du terrain. Seules les DRIRE peuvent accorder cette autorisation, mais il est pratiquement exclu de l’obtenir, sauf motifs impérieux, compte tenu de la responsabilité qu’elle engage à l’égard des services de l’état.
Si la question de la responsabilité trouve assez facilement une solution chaque fois que le concessionnaire ou l’exploitant de la mine sont connus (il faut leur demander une autorisation de visite et si c’est dans un but culturel ou scientifique elle est bien souvent accordée, si les impératifs d’exploitation le permettent), il n’en est pas de même dans le cas des réseaux miniers de CMO. S’ajoute à ce cas, celui des mines très anciennes, qui, n’étant pas ou plus couvertes par un titre minier en vigueur (ni une concession, ni un permis), ne tombent pas sous la législation du Code Minier. Ces mines se situent hors de toute concession et peuvent faire l’objet de l’application d’une réglementation/législation spécifique par les tribunaux.

Lorsqu’il n’y a ainsi aucun titre minier valable, c’est la réglementation de la sécurité publique communale et plus particulièrement les pouvoirs de police du Maire qui s’appliquent. En cas de désordre et de risque de sinistre sur des personnes ou des biens, la responsabilité de la commune ou celle de son Maire peuvent être recherchées au titre de la réglementation en matière de responsabilité civile et pénale.


La plus grande mine d’or au monde. kalgoorlie


Le Super Pit est une mine d’or à ciel ouvert d’environ 3,6 km de long par 1,6 de large et 512 m de profondeur. C’est la plus grande mine a ciel ouvert au monde. La mine est en exploitation vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine. L’explosion de mines à lieux dans l’après-midi, à moins que les vents dominants aient traîné la poussière sur la ville . Chaque camion peut transporter 225 tonnes de roche en trente-cinq minutes. Les employés sont tenus de vivre dans Kalgoorlie . La mine devrait être productive jusqu’en 2029. A cette date est prévue la fermeture et l’eau devrait remplir la mine, on estime que le remplissage durera 50 ans.

3 Le Top 10 des plus grandes mines d’or dans le monde.

Tout l’or extrait à ce jour s’élève à environ 171 000 tonnes métriques ce qui pourrait remplir seulement deux piscines olympiques. Le US Geological Society estime qu’il n’existe qu’environ 51.000 tonnes
d’or sans extraire. Voici est la liste des dix plus grandes mines d’or actuellement en production aux états unis, Indonésie, au  Pérou, en Australie, en Argentine et en Afrique du Sud. La plus grande mine d’or
du monde est la mine d’or de Grasberg, située en Papouasie, Indonésie-

10. Mine d’or de Boddington, Australie
Lieu: Perth, Australie
Production d’or en 2011: 741.000 onces
Exploité par: Newmont Mining
Mines à ciel ouvert

9. Gisement d’or de Kalgoorlie
Lieu: Kalgoorlie, Australie
Production d’or en 2011: 750.000 onces
Exploité par: Barrick Gold, Newmont Mining
Mines à ciel ouvert

8. mines d’or Lagunas Norte
Lieu: Santiago de Chuco, Pérou
La production d’or en 2011: 770.000 onces
Exploité par: Barrick Gold
Mines à ciel ouvert
7. Mines de Tau tona
Lieu: Carletonville, Afrique du Sud
Production d’or en 2011: 792.000 onces
Exploité par: AngloGold Ashanti
Exploitation minière souterraine
6. gisement d’or de Vaal river
Lieu: Klerksdorp, Afrique du Sud
La production d’or en 2011: 831.000 onces
Exploité par: AngloGold Ashanti
Exploitation minière souterraine

5. La mine d’or de Veladero
Lieu: San Juan, Argentine
La production d’or en 2011: 957.000 onces
Exploité par: Barrick Gold
Mines à ciel ouvert

4.  Mine d’or de Goldstrike
Lieu: Eureka comtés et Elko dans le Nevada
La production d’or en 2011: 1, 088,000 onces
Exploité par: Barrick Gold
Exploitation minière à ciel ouvert et souterraine

3. La mine d’or de Yanacocha
Lieu: Cajamarca, Pérou
La production d’or en 2011: 1, 293,000 onces
Exploité par: Newmont Mining, Buenaventura, Banque mondiale
Mines à ciel ouvert

2. Mine d’or Cortez
Lieu: Elko, Nevada États-Unis
La production d’or en 2011: 1, 421,000 onces
Exploité par: Barrick Gold
Mines à ciel ouvert

 
1. Mine d’or de Grasberg
Localisation : Papua, Indonésie
La production d’or en 2011: 1, 444,000 onces
Exploité par: Freeport-McMoRan Copper & Gold
Exploitation minière à ciel ouvert et souterraine.

4 Comment le minerai est traité ?

Pour extraire l’or de minerais on utilise principalement 3 méthodes qui sont la gravitation, l’amalgamation et la cyanuration. Ces procédés ont des avantages et des inconvénients suivant le type de mines ou de rivières.

Extraction de l’or par gravitation. Cette technique est principalement utilisée dans les placers alluviaux les minerais étant déjà en petites particules, l’or étant lourd il sera facilement départagé des autres minerais plus légers. On utilise généralement la force d’un court d’eau passant sur une pour faire le travail de tri. Dans les cas où les minerais ne sont pas encore sous forme de particules comme c’est le cas pour les mines à ciel ouvert on utilise alors des lances à eau et on écrase le minerai.

Extraction de l’or par amalgamation. On utilise les propriétés d’amalgamation qu’ont l’or et me mercure lorsqu’ils sont en contact, cet amalgame est récupéré, chauffé dans un four pour extraire le mercure, il reste donc l’or mais aussi éventuellement d’autre métaux qui auraient des propriétés amalgamation avec l’or ce qui pose un problème de plus par ce procédé l’or ne peux être récupéré qu’a 60%. Un autre problème se pose celui-ci est écologique et sanitaire, le mercure fait partie des métaux lourds très toxique son utilisation détruit la faune et la flore, pour ses divers raison les compagnies minières n’utilisent plus l’amalgamation de nos jours. Cependant en Amazonie, en Afrique et dans d’autres pays des dizaines de milliers de chercheurs d’or artisanaux continuent à polluer les fleuves, même au péril de leur santé.

Extraction de l’or par cyanuration. Le minerai est concassé très finement puis il est plongé dans une solution cyanure alcaline. Une partie du minerai se dissout dans le liquide, de la chaux est ajoutée pour amener le PH de la solution aux alentours de 9, ceci évite que le cyanure se répande sous forme de gaz mortel, le liquide est désoxygéné. La solution est mise en contact avec de la poudre de zinc, le précipité d’or est récupéré par filtration et est fondu en lingots. Au lieu du zinc la solution peut être mise en contact avec du charbon actif, le cyanure or est absorbé par le charbon, le charbon est retiré on y extrait la liqueur riche qui est la concentration d’or dans du cyanure. Ce liquide en ensuite mis en électrolyse pour récupérer l’or, puis l’or est fondu en lingots.


Annexes

liste des rivières aurifères de France : Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Rivi%C3%A8res_aurif%C3%A8res_en_France

Massif Armoricain

  • Côtes-d’Armor : le Lié, la Rance
  • Ille-et-Vilaine : la Cantache, le Meu, le Couesnon
  • Maine- et-Loire : les affluents de la Sarthe et de la Basse Mayenne
  • Mayenne : l’Oudon, les affluents de la Haute Mayenne
  • Morbihan : le Blavet, l’Oust et affluents
  • Finistère: Odet (supérieur), Aulne (Bassin de Châteaulin), Porzay

Normandie

Même type de placers et teneurs qu’en Bretagne

  • Calvados et Manche : les affluents de l’Orne et de la Vire

Les ruisseaux du sud de Caumont l’éventé sont tous plus ou moins aurifères .

Massif Central

  • Allier : l’Allier
  • Ardèche : l’Eyrieux, le Doux , l’Ardèche, le Chassezac
  • Aveyron : le Viaur, la Truyère
  • Cantal : la Jordanne
  • Corrèze : la Vézère, la Loyre
  • Creuse : la Gartempe, la Truyère, l’Ardour
  • Dordogne : l’Isle, la Loue, L’Auvézère (traces d’or)
  • Gard : le Gard, le Gardon d’Alès, le Gardon d’Anduze, le Gardon de Saint Jean, le Galeizon, La Ganière, La Cèze, Le Luech, le Vidourle, le Rhône
  • Hérault : l’Orb, l’Hérault (de Saint-Bauzille de Putois à Ganges)
  • Loire : le Gier
  • Haute-Loire : l’Alagnon
  • Lot : le Lot, la Dordogne (or au camping de Souillac, 6 petites paillettes à la batée) sablières
  • Lozère : le Coulagnet, la Colagne, le Lot
  • Puy de Dôme : l’Allier, la Haute-Dordogne. La Burande à Singles drainant les mines « d’or » de la Bessette
  • Rhône : le Gier, le Rhône, la Saône, Azergues (la vallée qui draine Chessy-les-Mines et son amas sulfuré polymétallique) y compris son affluent la Brévenne (idem à Sain-Bel)
  • Tarn : le Tarn, le Viaur
  • Haute-Vienne : la Gartempe, l’Aurence, l’Isle, la Glane

Pyrénées

  • Ariège : l’Ariège, le Salat, l’Arize et leurs affluents issus du Plantaurel
  • Aude : l’Aude
  • Haute-Garonne : la Garonne sur tout son cours (hors barrage), à Mancioux, la Neste
  • Hautes-Pyrénées : l’Adour à Maubourguet
  • Pyrénées-Atlantiques: le Gave de Pau, la Nive
  • Pyrénées-Orientales : la Têt, le Tech, le Réart et leurs affluents issus des Aspres

Alpes

  • Hautes-Alpes : la Romanche
  • Isère : l’Isère
  • Haute-Savoie : le Rhône, l’Arve, le Fier, le Chéran

Est

  • Haut-Rhin et Bas-Rhin : le Rhin, la Thur, la Doller, La Lauch, La Fecht
  • Moselle : la Moselle
  • Haute Saône : L’Ognon

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