La demande physique stabilise l’or.

 Alors que les opérateurs anticipaient la décision de la Banque centrale européenne de baisser ses taux directeurs. L’or pour livraison en Juin était en hausse de 13,20 $ à 1,466.80 $ l’once. L’or s’est échangé entre 1,478.30 et 1,461.6 $ l’once, tandis que le prix au comptant a augmenté de 1,40 $. Le prix de l’or grimpait ce lundi, en réponse aux troubles en Syrie et une hausse de la demande physique d’or. Israël a lancé un raid aérien en Syrie et ont lancé une autre attaque ce dimanche, en attaquant le centre de recherche Jamraya, un centre secret de recherche scientifique près de Damas, la capitale de la Syrie.

La demande de lingots et monnaies a été également apporté un soutien à l’or ce lundi, alors que les marchés boursiers asiatiques ont rebondi. Nous observons une véritable déconnexion entre l’or physique qui est recherché, et le prix de l’or papier, qui a du mal à se stabiliser.

Un rapport optimiste sur l’emploi pousse les investisseurs à investir sur les marchés boursiers. Le Bureau of Labor Statistics a informé ce vendredi matin que 165.000 emplois se sont créés en avril et le taux de chômage passe en dessous des 7,5%. Un chiffre supérieur aux prévisions Reuters de 145.000 nouveaux emplois et un taux de chômage inchangé à 7,6%.

Le prix de l’or se stabilise.

Hier Jeudi, l’or avait monté comme conséquence de la baisse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne et de la déclaration de la Réserve fédérale, qui se déclare disposer à plus de détente monétaire, ce qui suggère aux investisseurs que les banques centrales continueront d’injecter des liquidités dans leurs l’économie respectives.

Le consensus général est que l’or est toujours baissier (à court terme), mais la situation au Moyen-Orient a contribué à cette reprise des cours. La Chine continu d’acheter de l’or physique en provenance de Hong Kong. Le pays a importé quelque 223,519 tonnes en mars. (Cela n’est pas susceptible de mener les prix à la hausse, puisque ces achats ont déjà eu lieu.) Le cours de l’or en baisse mardi, alors que les commerçants ont préféré des prises de bénéfices sur leurs positions en or pour se déplacer sur le marché des actions, lesquelles atteignent des sommets de rentabilité.

Le Dow Jones Industrial Average a atteint un niveau record mardi matin et le S & P 500 a suivi les gains de l’indice Dow Jones en affichant une progression de 0,1%. Même si il est prévu que l’Allemagne va résister à la baisse des taux directeurs, de son niveau actuel de 0,75% à peut être 0,50%, il semble que la forte pression des autres pays membres de l’UE pourrait faire basculer la balance.

Cinquième journée consécutive de baisse pour l’or.

la perspective d’une hausse des taux d’intérêt et la bonne santé des actions américaines provoque que les investisseurs abandonnent leurs positions sur le métal jaune. Selon un article du Wall Street Journal, les responsables de la Réserve fédérale envisagent de réduire progressivement leur programme d’achat de titres adossés à des hypothèques et des bons du Trésor à long terme.

La Fed voit donc une amélioration de la conjoncture économique, ce qui conduirait à terme à la hausse des taux d’intérêt. Les investisseurs considèrent que l’or protège contre l’inflation, mais la hausse des taux d’intérêt est anti-inflationniste. Donc les banques centrales vont continuer à stimuler l’économie en baissant les taux d’intérêts. La semaine prochaine, la BCE pourrait annoncer une réduction de ses taux d’intérêt, la Fed poursuit sa politique monétaire.

Les investisseurs vont donc continuer à surveiller la santé du marché de l’emploi aux USA, puisque la Réserve fédérale maintiendra son actuelle politique jusqu’à une baisse substantielle du taux de chômage. La Fed a réaffirmé qu’elle maintiendrait ses taux actuels au moins jusqu’à ce que le taux de chômage arrive à 6,5%. Il semble aujourd’hui que c’est un cumul de « bonnes nouvelles » qui avait provoqué la chute de l’or du 12 avril: une série d’indicateurs économiques montrant la bonne santé de l’économie américaine (secteur du logement, du marché du travail, du secteur manufacturier), avait largement contribué à l’effondrement historique de l’or d’il y à deux semaines. La goutte d’eau fut le dévastateur rapport de la banque d’investissement Goldman.

Par Alexandre Laurent

Alexandre est diplômé de la Normandy School of Business et de l'Université de Perpignan d'une maitrise d'économie en 1995.Alexandre Laurent evolue dans le secteur bijouterie et or d'investissement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *