Nouveaux records du prix de l’or en Euros, on dépasse le pic de 2011.

L’incroyable envolée du prix de l’or en 2011 n’est pas le fruit du hasard mais le résultat de la politique capitaliste libérale…

Il fallait bien s’attendre à payer les pots cassés un jour ou l’autre, quand on assiste à une gestion de l’économie mondiale à la manière des financiers et des politiques capitalistes libérales, surtout depuis la crise des «supprimes» en 2008… Ils n’ont rien appris de ce qu’il s’est déjà produit à maintes reprises dans l’histoire de l’humanité. Mais peut-être est-ce voulu, comme le suggère Naomi Klein dans «la stratégie du choc».

Voilà pourquoi il ne faut plus s’étonner de rien et surtout pas de la flambée des métaux précieux en bourse et de la demande croissante concernant la détention d’or physique.

Aux États-Unis, on continua à faire tourner la planche à billets verts mais le 5 août 2011 le couperet tombe : La dette américaine a perdu son statut de «AAA» auprès des agences de notation, après avoir dépassé le plafond de 14 milliards de dollars de dettes.

Au même moment, l’or culmine à son nouveau record : 38 620€ le kilo !

Après la Grèce, la quasi faillite de l’Italie, de l’Espagne et des États-Unis furent-ils à l’origine du krach boursier de 2011 ?

Après la crise dite «des subprimes» en 2008 et l’élection de Barack Obama en novembre de la même année, nous pensions que nos dirigeants avaient compris que leur responsabilité était largement engagée dans ce désastre financier, économique et politique.



Le prix de l’or en euro atteint un nouveau record, dépassant le pic de 2011.

Nous pensions tous qu’ils allaient réagir et d’ailleurs ils nous l’ont fait croire, à force de discours et d’interventions relayées par la presse et les médias. En réalité, les investisseurs, les traders et les banquiers ont continué à faire la même chose qu’avant : Gagner de l’argent à tout prix !

Tous savaient qu’en fait, un raz-de marée se préparait en silence du côté de la zone Euro, en Grèce. Ils savaient, puisqu’ils ont prêté ou investi de l’argent là-bas…

Comme la crise grecque arrive juste après de celle du Portugal et de l’Irlande, Présidents de grandes nations et Directeurs de Banques Centrales ont eu beau « mouiller la chemise » pour défendre leur point de vue et tenter de rassurer les marchés en faisant croire que la situation est maîtrisée : La confiance n’est déjà plus au rendez-vous !

Le problème qui touche l’humanité toute entière n’est pas de ceux qu’on règle à coup de promesses ou de prêts hypothécaires : Elle montre les limites de la politique libérale de gestion des nations et de leurs gouvernements, si ce n’est leur fin pure et simple par le rejet de tout ce qui a été bâti selon ce modèle économique destructeur.

Le 2 août 2011, Barack Obama et la Chambre des représentants ont évités de justesse un défaut de paiement, l la dette Américaine dépassant les 14 300 milliards de dollars : La planche à billets verts peut se remettre en marche sans compter ! Quelques jours plus tard, le couperet tombe : Les États-Unis perdent la confiance des agences de notation, qui dégradent la note du pays de «AAA» à «AA».

Moins d’une semaine après l’annonce de l’accord sur la dette américaine et la dégradation de la note des Etats-Unis par les agences de notation, le 8 août 2011, les marchés et les principales places boursières mondiales dévissent : -4,7% pour le CAC40, du jamais vu depuis sa création !

Au même moment, l’Italie et l’Espagne sont au bord du gouffre : La Banque Centrale Européenne sera sans doute obligée de leur consentir un prêt, pour redresser leur économie défaillante, sans quoi la zone euro risque de disparaître… Le krach n’est pas loin mais les politiques préfèrent éviter d’en parler : Mieux vaut tenter de rassurer la population, même si les chiffres de la croissance et du chômage ne sont pas bons non plus.

Pendant ce temps, dans les banques, les chargés de clientèle se préparent à devoir harceler leurs clients pour leur vendre de la dette grecque, espagnole, italienne ou américaine… Mais en attendant, le 8 août 2011 l’or avait encore battu son record du plus haut niveau de cotation, dépassant même le cours du platine, à plus de 1 700 dollars l’once !


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