Différents types de pièces d’or sont disponibles à travers le monde pour les acheteurs intéressés par ce placement. En France, les pièces Louis et Napoléons en or sont les plus populaires, mais il existe également d’autres options à considérer.
Les différentes pièces en or anciennes sur le marché français.
Les pièces Louis d’or sont parmi les plus connues et recherchées en France. Elles ont été fabriquées de manière industrielle, contrairement à d’autres types de monnaies antérieures. Il convient toutefois de faire attention, car elles ressemblent beaucoup à la pièce de 20 francs en or. Pour les différencier, il suffit d’examiner l’effigie sous laquelle elles ont été frappées. Les pièces d’or Louis doivent présenter le portrait d’un des quatre rois de France (Louis XVI, Louis XV, Louis XIV et Louis XIII), ce qui est logique étant donné leur période de circulation entre 1640 et 1789. Les types de Louis encore disponibles sur le marché comprennent les louis d’or, les demi-louis et les double-louis. Leurs valeurs réelles dépendent de leur poids, de leur datation et de leur qualité, et il est généralement possible de les trouver sur des sites spécialisés dans la vente et l’achat de pièces d’or.
Les Napoléons en or font partie des pièces d’or les plus connues.
Elles ont été produites entre 1803 et 1914 et portent l’effigie de Napoléon Ier, Napoléon III, Louis-Philippe et Cérès. La première pièce d’or Napoléon a été créée le 28 mars 1803, à l’époque du premier consul Bonaparte. Les Napoléons en or sont des pièces de 20 francs pesant 6,45g et mesurant 21mm de diamètre. Elles sont composées d’or pur à 90% et ont été utilisées jusqu’à la Première Guerre mondiale. Ces pièces sont les plus couramment utilisées pour les transactions en France et suscitent une demande croissante. Les premières pièces Napoléon en or ont été gravées par Pierre Joseph Tiolier vers 1803, et elles se distinguent par les inscriptions « Bonaparte premier consul » et le portrait de Napoléon Bonaparte tourné vers la gauche, avec la mention « République française » au revers. Lorsque Napoléon a été couronné empereur en mai 1804, de nouvelles pièces ont été frappées, portant la mention « Napoléon empereur » à la place de « Bonaparte premier consul ». En 1807, le portrait de Napoléon sur les nouvelles pièces d’or a été couronné de lauriers, et une nouvelle légende, « Empire français », est apparue au revers. La dernière pièce d’or Napoléon, datant de Napoléon Ier, a été produite en 1811, mais de nouvelles émissions de pièces de 20 francs en or portant le même nom ont suivi jusqu’à Napoléon III. Les pièces Cérès font également partie des Napoléons en or. Elles présentent le profil droit de Cérès, symbole de la République et déesse romaine de la fécondité.
Les différentes pièces en or modernes sur le marché français.
Le Krugerrand : La pièce d’or la plus célèbre et reconnue à l’échelle mondiale
Le Krugerrand, lancé en 1967 par la South African Mint, a révolutionné l’investissement dans l’or à travers le monde. Cette pièce, conçue pour favoriser la détention d’or, a introduit le format « bullion » avec un poids d’une once (31,10 g) ou une division d’once, facilitant ainsi l’évaluation des produits en fonction du cours de l’once d’or. Ce format novateur a ensuite inspiré de nombreuses autres pièces mondialement connues telles que la Maple Leaf ou l’American Eagle. Le Krugerrand est devenu une véritable alternative aux lingots grâce à son accessibilité, ce qui suscite une forte demande pour son acquisition.
Bien qu’initialement destinée aux Sud-Africains, cette pièce a rapidement rencontré un vif succès aux États-Unis au début des années 70, à une époque où la détention de lingots d’or était interdite pour le grand public. Il était cependant possible de détenir des pièces d’or étrangères, mais elles étaient souvent plus coûteuses que leur contenu en or. Le Krugerrand, dont la valeur correspondait à celle de l’or qu’il contenait, est ainsi devenu très attrayant pour les investisseurs américains. Bien qu’il ait été boycotté pendant l’apartheid, cette pièce a depuis retrouvé sa reconnaissance internationale et est largement échangée dans le monde entier à des prix abordables.
L’avers du Krugerrand présente l’effigie de Paul Kruger, président de la République sud-africaine du Transvaal de 1883 à 1900. Le revers du Krugerrand est orné d’une gazelle springbok, l’un des symboles nationaux de l’Afrique du Sud.
Il existe plusieurs raisons d’acheter un Krugerrand, qui est considéré comme la pièce bullion par excellence et recommandé par les spécialistes. Tout d’abord, cette pièce jouit d’une notoriété internationale. De plus, elle est extrêmement liquide et peut être revendue facilement dans le monde entier, notamment en raison de son format standardisé. Enfin, sa fiscalité est avantageuse, car aucune taxe n’est appliquée pour les transactions inférieures à 5000 euros en France.
Lorsqu’il s’agit de choisir entre un Krugerrand et une Maple Leaf, deux pièces d’or mondialement reconnues et très prisées des investisseurs, le choix dépend des préférences personnelles et du budget de chaque individu. Le Krugerrand a une teneur en or plus faible que la Maple Leaf canadienne. Avec un poids brut de 33,93 grammes, la teneur en or du Krugerrand est de seulement 916 ‰, tandis que la Maple Leaf présente une teneur en or pur de 999,9 ‰.
En général, le prix d’un Krugerrand d’une once est très proche du cours de l’or. Cependant, il est important de tenir compte de certains facteurs lors du choix d’un Krugerrand, tels que la difficulté de fabrication, la spéculation, l’état de conservation, le tirage et l’état général de la pièce. La prime associée à cette pièce varie généralement entre 0 et 3%. Cependant, il convient de noter que cette prime peut être très variable d’un pays à l’autre, car la valeur du Krugerrand est appréciée différemment dans le monde. En période de crise, la demande pour ces pièces peut augmenter considérablement, entraînant ainsi une hausse de la prime.
Le Krugerrand est également disponible dans des formats plus petits, tels que la demi-once, le quart d’once et le dixième d’once. Ces formats offrent tous les avantages du Krugerrand, mais à un coût moindre. Cependant, il est important de noter que la prime associée à ces formats est généralement plus élevée que celle de la pièce d’une once traditionnelle.
En ce qui concerne la fiscalité du Krugerrand, cette pièce d’or présente les mêmes caractéristiques que les autres pièces d’or d’investissement en France. Elle n’est pas soumise à la TVA lors de l’achat en raison de certaines conditions, telles que la frappe après 1800, une pureté supérieure ou égale à 900 millièmes, un cours légal en Afrique du Sud (pays émetteur) et un prix de vente ne dépassant pas 80% de la valeur de l’or contenu.
Lors de la revente, le Krugerrand bénéficie d’un traitement fiscal avantageux en tant que pièce à cours légal. Les règles de droit commun s’appliquent, ce qui signifie qu’aucune taxe n’est prélevée pour les transactions inférieures ou égales à 5000 euros. Pour les transactions supérieures à ce montant, une taxe de 36,2% sur les plus-values est appliquée, comprenant 19% d’impôt sur les plus-values et 17,20% de prélèvements sociaux. Un abattement de 5% est appliqué à partir de la deuxième année de détention, et une exonération est possible à partir de la 22ème année de détention.
Le Souverain d’or : Une emblématique piece en or.
Le souverain d’or, une pièce britannique emblématique et chargée d’histoire, est largement reconnu comme une monnaie internationale. Son origine remonte à 1489, sous le règne du Roi Henry VII, mais c’est en 1817, sous George III, que le souverain moderne avec son nouveau cours légal est apparu en Angleterre. Son importance dans l’empire britannique était telle qu’il était surnommé « l’armée de St George », contribuant ainsi à la puissance de l’empire. Le souverain, également appelé la « médaille d’or de la survie », est une pièce universellement reconnue et échangée sur les marchés mondiaux.
La pièce présente Saint-Georges combattant le dragon sur son revers, tandis que l’avers affiche les portraits des différents monarques britanniques, tels que George III, George IV, Victoria, et la Reine Elisabeth II. Ces portraits varient en fonction du règne et peuvent présenter des changements significatifs.
Les souverains or frappés durant le règne de la Reine Elisabeth II, depuis 1952, sont très appréciés des investisseurs en raison de leur valeur refuge. Ces pièces sont frappées par la Royal Mint, qui produit également des éditions limitées pour les collectionneurs.
Le souverain d’or a une teneur en or de 22 carats, ce qui le rend moins vulnérable aux chocs pendant les transports par rapport aux pièces en or pur à 24 carats. Sa valeur fluctue en fonction des variations du cours de l’or. Contrairement aux lingots, les souverains ont généralement une prime, c’est-à-dire une différence entre le prix de la pièce et la valeur de l’or qu’elle contient.
Il existe différentes déclinaisons du souverain, avec des poids, des diamètres et des primes variables. Les formats comprennent le souverain quintuple, le souverain double, le souverain, le demi-souverain et le quart de souverain. Certains souverains, comme ceux avec les profils tournés vers la droite, sont particulièrement recherchés en Inde en raison de croyances porte-bonheur, ce qui peut influencer leur prix.
Le demi-souverain est une version plus petite et plus abordable du souverain, avec la moitié du poids en or pur. La production de cette pièce a connu des interruptions, mais elle garde tous les avantages du souverain.
Comparé au Napoléon 20 francs, le souverain jouit d’une reconnaissance internationale plus forte et d’une fiscalité plus avantageuse en raison de son cours légal en Grande-Bretagne. Le souverain est légèrement plus cher que le Napoléon, mais il est également plus lourd. Le choix entre ces deux pièces dépend également de facteurs tels que la fabrication, la spéculation, la conservation, le tirage et l’état général de la pièce.
En ce qui concerne la fiscalité du souverain, il bénéficie d’un statut avantageux en tant que pièce à cours légal. L’achat de souverains n’est pas soumis à la TVA en raison de certaines conditions. Lors de la revente, les souverains sont soumis au régime de droit commun, avec une exonération de taxe pour les transactions inférieures ou égales à 5000€ et une taxe de 36,2% sur les plus-values pour les montants supérieurs à 5000€, avec des abattements au-delà de la 2ème année de détention et une exonération totale au-delà de la 22ème année.
Pour les résidents fiscaux anglais, le souverain offre un avantage supplémentaire, car il est considéré comme une pièce à cours légal en Angleterre, ce qui signifie qu’aucune taxe sur les plus-values n’est appliquée lors de sa revente.
Le 50 pesos or : une pièce mexicaine aux multiples symboles
Aussi connu sous le nom de Centario, le 50 pesos mexicain est le premier peso en or à avoir été frappé au Mexique en 1921. Cette émission commémorait le 100e anniversaire de l’indépendance du Mexique et de l’Espagne.
Sur le revers de la pièce se trouve l’Ange de l’Indépendance, tenant une couronne de laurier, symbole de victoire, dans sa main droite, et une chaîne brisée, représentant la liberté, dans sa main gauche. En arrière-plan, on peut apercevoir les célèbres volcans mexicains, Popocatépetl et Ixtaccihuatl. La date située en bas à droite de la pièce correspond au millésime, tandis que 1821 marque l’année de l’indépendance.
Pesant environ 41,7 grammes, avec un diamètre de 37,1 mm, cette pièce contient 37,5 grammes d’or pur (900,00‰). Son aspect cuivré ajoute à son attrait visuel.
Entre 1921 et 1972, plus de 12 millions de pièces ont été frappées, dont la majorité date de 1947. Cependant, il convient de noter qu’une grande partie des pièces datées de 1947 sont en réalité des refrappes réalisées entre 1949 et 1972, totalisant 3 975 654 exemplaires. Seulement 309 000 pièces authentiques ont été tirées en 1947. Les pièces avec le millésime 1943, d’un tirage de 89 000 exemplaires, sont également recherchées.
Cette pièce suscite toujours un grand engouement dans le monde hispanique, notamment en Espagne et en Amérique latine. Cependant, son attrait a quelque peu été éclipsé ces dernières années par la montée en puissance du Krugerrand, une autre pièce d’or populaire.
Les pesos en or mexicains ont également été déclinés en formats plus petits pour faciliter leur échange : les pièces de 2 pesos, 2,5 pesos, 5 pesos et 10 pesos, ainsi que la pièce de 20 pesos mexicaine, également connue sous le nom d’ »aztèque ».
Quel est le prix des 50 pesos or ?
Bien que l’intérêt pour le peso en or mexicain reste principalement numismatique, il offre également une opportunité de placement rentable. Ces pièces sont de plus en plus rares et leur valeur ne peut jamais descendre en dessous de la valeur de l’or. Acheter des pesos mexicains permet ainsi de combiner protection de ses économies et plaisir esthétique.
Le peso mexicain, et en particulier le 50 pesos Centario, présente une grande valeur esthétique, l’une des plus belles pièces d’or au monde. Son tirage important, mais désormais terminé, ainsi que sa forte valeur historique et sa prime relativement basse, en font un bon placement à long terme pour les investisseurs dans les pièces d’or. Il convient de noter que la prime peut varier en fonction de certains facteurs spécifiques à chaque pièce, tels que la complexité de la fabrication, la spéculation sur l’offre et la demande, l’état de conservation, le tirage total et l’état général de la pièce.

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