Malgré la hausse des indices de confiance de l’Université du Michigan (à 90,9 points en juillet, contre 90,3 annoncés en première lecture et 89,7 points en juin) et ISM d’activité manufacturière (à 51,8 en juillet contre 49,8 un mois auparavant), les Bourses européennes terminent dans le rouge vendredi, incapables de rattraper le terrain perdu dans le sillage des chiffres du chômage US. Alors que l’annonce de la destruction de 44 000 emplois au mois de juillet a fait passer sous silence la baisse du taux de chômage (à 6,2% de la population active contre 6,4% en juin), les scores s’étagent à la cloche finale entre -0,63% à Milan (MIB30) et -1,41% à Londres (FTSE100). A Francfort, où les cotations sont prolongées jusqu’à 20h00, le Dax30 perd 1,9% environ à 3422,86 points. Le CAC40 parisien lâche pour sa part 1,27% à 3169,63 points, incapable de préserver l’important seuil des 3200 points au-dessus duquel il terminait hier soir pour la première fois depuis le 15 juillet. Même panorama à Wall Street, où Nasdaq et Dow Jones reculent respectivement de 0,9 et 0,8%.
Sur le marché des changes.
L’euro a repris quelques couleurs face au billet vert et s’échange contre 1,248 dollar.
Les nombreuses statistiques publiées dans l’après-midi sont venues perturber le calme boursier du matin. Malheureusement après plusieurs bonnes nouvelles les investisseurs ont focalisé leur attention sur la situation de l’emploi aux États-Unis. Or, si le taux de chômage du mois de juillet a diminué par rapport à juin, les destructions d’emplois se sont poursuivies, ce que n’avaient pas prévu les économistes. La Bourse de Paris et les places européennes ont été affectées par ces données de conjoncture et le CAC40 termine la semaine sur une perte de 1,3%, à 3.169 points.
A Wall Street tous les indicateurs sont au rouge : le nasdaq perd 1% et le S&P500; recule de 0,9%
– EuroDisney (-11,5%, plus forte baisse du SRD) : le parc d’attractions a reconnu une forte baisse de sa fréquentation. Il a évoqué le défaut de paiement pour le remboursement de sa dette 2004.
– Société Générale (-0,1%) : bonne surprise pour la banque française, qui a publié un bénéfice net de 685 millions d’euros au deuxième trimestre 2003, soit une hausse de 85% sur un an. Le résultat brut d’exploitation s’apprécie de 28,3%, à 1,454 milliard d’euros, pour un produit net bancaire de 4,106 milliards d’euros, en hausse de 6,6%. Ces résultats sont bien meilleurs que prévu.
– Euronext (-0,45%) : le groupe de services boursiers annonce une baisse de 17,1% de l’activité cash en juillet. L’activité reste toutefois en hausse de 9,4% depuis le début de l’année.
– Lafarge (-0,1%) : la filiale nord-américaine Lafarge North America annonce un bénéfice net de 73,9 millions de dollars au deuxième trimestre 2003, contre un bénéfice net de 107 millions de dollars un an auparavant.
– Business Objects (+0,9%) : l’éditeur de logiciels publie un chiffre d’affaires de 129 millions de dollars au deuxième trimestre 2003, en hausse de 16% sur un an. Le bénéfice par action dilué ressort à 0,18 dollar conforme aux attentes du groupe.
– Accor (+2,9%) : le groupe hôtelier a réalisé un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros, en baisse de 7,8% au premier semestre 2003 (-0,3% en données comparables).
– Clarins (-1,7%) : le groupe de cosmétiques et de soins affiche une baisse de 2,9% de son chiffre d’affaires sur l’ensemble des six premiers mois de l’année, à 429 millions d’euros.
– Alstom (-0,65%) : le groupe industriel bénéficie de l’aval donné par un juge américain sur l’indemnisation des victimes de l’amiante et a bouclé la cession de ses turbines à Siemens.
– Alcatel (+0,3%) : l’équipementier télécoms a bouclé la cession de ses composants optiques à l’américain Avanex.
– Automobile : PSA Peugeot-Citroën (-1%) et Renault (-0,1%) reculent après la publication de mauvais chiffres d’immatriculations en France pour le mois de juillet.