D’abord le Brexit, puis les tensions commerciales entre la chine et les USA, et enfin l’ambiguïté sur le moment où les taux d’intérêt augmenteront, ne sont que quelques facteurs qui ont causé la hausse des cours de l’or 18 carats en cette année 2019.
20-12-2019 | Devise | Prix |
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(USD) | Dollar américain | 35.55 |
(EUR) | Euro | 31.93 |
(CAD) | Dollar Canadien | 46.57 |
(CHF) | Francs Suisse | 34.83 |
(Belgique) | Euro | 31.93 |
(France) | Euro | 31.93 |
(Maroc) | Dirham Marocain | 342.3465 |
(Algérie) | dinar algérien | 62.568 |
(Tunisie) | dinar tunisien | 100.962 |
(Luxembourg) | Euro | 31.93 |
(Dubai) | Dirham émirats | 130.4685 |
(Liban) | Livre libanaise | 2792.808 |
(Monaco) | Euro | 31.93 |
(Andorre) | Euro | 31.93 |
(Italie) | Euro | 31.93 |
Ces dernières années, les intérêts sont proches de zéro. Avec l’inflation (0,5%) à un niveau plus élevé que le taux de la Banque d’Angleterre de base (0,25%), l’argent placé à la banque perd de sa valeur en termes de son pouvoir d’achat.
L’or redevient attrayant.
En outre, les gouvernements et les banques centrales du monde entier ont la possibilité de laisser rentrer les taux d’intérêt en territoire négatif. Cela a déjà eu lieu au Japon et en Europe, par exemple. Par ailleurs, en réponse au programme d’assouplissement quantitatif au Royaume-Uni, les obligations gouvernementales offrent un rendement de seulement 0,6%. Pendant ce temps, l’or a gagné en popularité et a fortement augmenté cette année. Dans le contexte actuel d’assouplissement quantitatif et de la politique monétaire laxiste, l’or est très recherché.
Historiquement, l’or est moins attrayant que les obligations, qui elles offrent un rendement. Cependant, avec des taux d’intérêt et rendements obligataires si bas, les investisseurs ne sont plus face au dilemme de préférer la sécurité au rendement. Comme le cours de l’or est indépendant de la performance des actions et des obligations, il est actuellement populaire auprès des investisseurs qui cherchent à ajouter la diversification de leur portefeuille.
Une bourse houleuse.
Le marché parisien (+1,4%) a repris en une seule séance la moitié des pertes subies au cours des 5 précédentes séances (et autant de baisses consécutives).
Le rebond initial des places boursières atteignait d’entrée de jeu +0,6% et le CAC40 refranchissait ainsi les 5.330Pts (ex record annuel de la mi-mai).
Les rachats à bon compte se sont accélérés en fin de journée et Paris s’envolait de +0,5% supplémentaires au cours des 60 dernières minutes, en dépit de la publication à 16H d’un chiffre des ventes de logements neufs très décevant aux USA (-3,2% pour un total d’environ 1,004 million).
Aucune réaction négative n’a été observée à 16H30 avec l’annonce d’une baisse des stocks de produits pétroliers aux USA (‘brut’ et ‘distillés’) qui provoquait une remontée du baril au-delà des 60,5$ à New York (sur le contrat janvier).
Les opérateurs n’ont voulu retenir que les bons chiffres de la croissance américaine de PIB aurait augmenté de +2,2% au 3e trimestre sur un an, selon la deuxième estimation publiée mercredi par le Département du commerce.
Il convient de rappeler que les commandes de biens durables ont reculé de -8,3% en octobre par rapport à septembre. L’indice de confiance des consommateurs américains a également été inférieur aux attentes (il s’est inscrit à 102,9 points en novembre contre 105,1 points en octobre). Difficile dans ce contexte de se faire une véritable idée de la santé de l’économie américaine. Le président de la FED demeure pour sa part optimiste : lors d’un discours prononcé hier devant la National Italian American Foundation, à New York, le patron de la FED, a bien fait mention du ralentissement du marché immobilier mais il estime que cela ne devrait pas impacter significativement la consommation, ni aggraver les difficultés que traverse actuellement le marché automobile.