Le cours de l’or atteint son plus haut niveau en six ans.

Les tensions géopolitiques croissantes au Moyen-Orient, suite au décès vendredi du général iranien Qassem Soleimani, tué par une frappe américaine en Irak, ont incité les investisseurs à continuer d’investir dans l’or.

L’or, considéré comme une valeur refuge, a vu lundi son prix casser les prix d’avril 2013 : 1 588,13 dollars l’once (31,1 grammes), son plus haut niveau en plus de six ans.

D’autres métaux précieux tels que le palladium, l’argent et le platine sont également devenus plus chers.

Parallèlement, les prix du pétrole ont également augmenté lundi. A 07:40 heure de Paris, le prix du baril de pétrole brut américain a augmenté de 2,06%, à 64,35 dollars, et le baril de Brent de la mer du Nord a bondi de 2,35% à 70,21 dollars.

Pourquoi les investisseurs se ruent actuellement sur l’or et l’argent ?

Car ce sont des outils d’investissement à la fois anti-crise économique et également « anti-méga-crise » (guerres, catastrophes naturelles, crises politiques majeures, etc…). Ce type d’évènement peut paraître hautement improbable mais qui peut dire de quoi l’avenir sera fait ? C’est pourquoi beaucoup de personne juste avant la guerre se ruèrent a la Banque de France pour acheter des pièces car est prudent de détenir une petite quantité d’or et d’argent en pièces car elles sont tout simplement plus liquides qu’un lingot d’un kilo ou de 500 grammes. On ne peut pas fractionner un lingot, alors qu’avec les pièces d’or vous pouvez payer des sommes importantes et avec les pièces d’argent vous pouvez des sommes faibles. C’est l’aspect « survivaliste » de l’investissement dans les métaux précieux.

Sans parler de survie, les pièces sont de toutes façons plus liquides que les lingots, plus facile à se procurer, plus difficile à falsifier, plus sympathique à collectionner aussi…

La Bourse de Paris devrait ouvrir ses portes en légère baisse ce matin

La Bourse de Paris devrait ouvrir ses portes en légère baisse ce matin et s’inscrire ainsi dans le sillage de Wall Street. Hier à New York, malgré le repli des cours du baril de pétrole, les principaux indices ont terminé dans le rouge : le Dow Jones a perdu 0,52% et le Nasdaq s’est replié de 0,55%. Coté conjoncture, on connaîtra le niveau des stocks de pétrole aux États-Unis ainsi que le rapport détaillé de la dernière réunion de la Fed. En France, ce sont les chiffres de la balance commerciale qui seront publiés peu avant 9 heures. : le Dow Jones a perdu 0,52% et le Nasdaq s’est replié de 0,55%. Coté conjoncture, on connaîtra le niveau des stocks de pétrole aux États-Unis ainsi que le rapport détaillé de la dernière réunion de la Fed. En France, ce sont les chiffres de la balance commerciale qui seront publiés peu avant 9 heures. En fin de matinée, la Bourse de Paris est en hausse et reste très bien orientée avant l’ouverture des marchés américains. Après la séance de consolidation enregistrée hier, la valeur de l’once d’or en dollar poursuit son rally haussier en direction de nouveaux sommets. A moins d’une heure du son de cloche de Wall Street, l’indice parisien s’apprécie de 0,9% à 4.588 points.

La relative tension sur le marché pétrolier, ainsi que les chiffres nettement meilleurs que prévu des commandes de biens durables outre-Atlantique soutiennent la perspective d’une ouverture en territoire négatif des marchés américains.

A la clôture, le CAC termine sur un gain de 0,6% à 4531 points. Outre-Atlantique, l’attentisme est de rigueur avant de connaître la décision de la Réserve fédérale américaine ce soir à 20h15 (heure de Paris). Si le consensus du marché se prononce largement pour un relèvement de 25 points de base des taux directeurs, les investisseurs surveilleront particulièrement les commentaires sur les conséquences économiques de l’ouragan.