Le cours de l’or plie mais ne rompt pas.

Répandre l'amour.
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Comme les autres places financières, Paris a cédé du terrain cette semaine, en raison notamment d’inquiétudes sur une résurgence de l’inflation. Tout Après l’euphorie du mois de septembre, cette semaine a été marquée par une consolidation des cours de l’or. Hier il a clôturé en recul de 0,18% et creusé ses pertes sur cinq séances à 1,55%. Le prix de l’or en Tunisie gagne 1.5% à 134 dinars Tunisen Malgré un reflux important des cours et un dollar qui, malgré un léger rebond, reste à des niveaux bas, les prix de l’or n’ont pas résisté en milieu de semaine au recul de Wall Street. Une baisse liée à des perspectives de hausse des taux directeurs de la Fed, inquiète des risques de poussée inflationniste.

Les métaux précieux ont récemment connu une certaine reprise suite à la dépréciation du dollar sur les marchés des matières premières. Les cours de l’or restent soutenus à 1460 $ / oz et s’échangeaient de 0,75% à 1475 $ / oz et les prix de Comex Silver ont augmenté de 2,3%, car la baisse du rapport or-argent a en outre soutenu la hausse des prix de l’argent.

Les prix des métaux de base ont réagi positivement après que le président américain Trump a donné un signal vert lors de la signature de l’accord commercial entre la Chine et la phase I. Tous les métaux industriels ont gagné et terminé la semaine en hausse la semaine dernière.

Les autres indices parisiens ont évolué en baisse, le SBF 120 perdant 1,61% sur cinq jours à 3 255,99 points et le SBF 250 1,76% à 3 159,98 points. Plusieurs éléments économiques ont aiguillé Wall Street à la baisse durant ces dernières séances et, par ricochet, les places européennes. Mercredi, l’indice des directeurs d’achat pour le secteur des services aux États-Unis est ressorti à 53,3 en septembre, soit un niveau plus faible que celui anticipé par les analystes.

Jeudi, le nombre de demandes hebdomadaires d’allocations-chômage aux États-Unis est ressorti à 390 000 alors que les analystes en attendaient 350 000. Mais l’information de la semaine a été, mardi soir, l’annonce par la Réserve fédérale américaine que l’inflation était de retour aux États-Unis et que, par conséquent, rien n’excluait une poursuite de la hausse des taux directeurs au-delà des 4% anticipés par les marchés. Dans la foulée de cette annonce, Wall Street a perdu 1,93%, l’une de ses plus fortes baisses de l’année, et entraîné dans son sillage le CAC 40 qui faisait tranquillement cap vers les 4 700 points.

Il est prématuré de dire si cette consolidation n’a été que ponctuelle.

Le CAC 40 repartant à la hausse dès hier, ou si elle risque de se prolonger. De nombreux observateurs ne voient en tout cas dans cette semaine qu’une respiration normale du marché après les 4,26% de hausse du CAC 40 en septembre. La déclaration de la Fed aurait constitué le signal attendu pour réaliser des prises de bénéfices. Car, par ailleurs, les autres fondamentaux restent favorables : le baril de brut a reflué à 58,93 dollars hier à Londres contre 62,45 dollars vendredi dernier, tandis que l’euro restait bas à 1,21 dollar. En France, l’Insee a indiqué que le PIB progresserait de 1,5% sur l’ensemble de l’exercice, soit un niveau supérieur à la moyenne de la zone euro (+ 1,3%).

L’énergie particulièrement touchée.

Du côté des valeurs, la baisse a été large et n’a épargné aucun secteur. L’énergie été particulièrement touchée, avec Total qui a reculé de 6,52% sur cinq séances et GDF qui a perdu 3,31%. Le poids lourd de la cote parisienne a entraîné dans son sillage les valeurs pétrolières qui ont terminé la semaine dans le rouge : – 5,93% pour Technip, – 4,83% pour Géophysique et – 6,02% pour Schlumberger. Baisse également pour Vinci qui a perdu 3,56%, Capgemini qui a reculé de 2,93% et AGF qui a lâché 3,27%. Capgemini a pâti de rumeurs faisant état du prochain départ de Pierre Danon, son directeur général délégué. Un changement de direction que les analystes considèrent comme un coup dur pour le groupe de services informatiques. De son côté, le groupe Vinci a été victime de rumeurs de marché annonçant une révision à la baisse de ses résultats. Des informations qui ont été démenties par le groupe.

Des titres ont néanmoins résisté à la baisse.

Notamment Penauille Polyservice, qui a progressé de 6,99% sur cinq jours. Les opérateurs s’attendent à une nette progression du chiffre d’affaires après la signature de plusieurs contrats importants. Toujours sur le SRD, Rhodia a gagné 7,65%. L’action a été très recherchée après l’annonce d’un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre sur son site coréen. Le titre continue par ailleurs de profiter de spéculations sur une éventuelle offre de BASF. Semaine faste également pour Schneider Electric qui s’est adjugé la meilleure hausse hebdomadaire du CAC 40 en progressant de 3,27%. Les analystes de SG Securities sont passés de « conserver » à « achat » sur le groupe et ont relevé leur objectif de cours de 63 à 77 euros.

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