Les opérateurs ont focalisé leur attention sur France-KLM qui décroche de -7% malgré l’annonce d’un bénéfice d’exploitation en hausse de 30,5% à 979 millions d’euros au 1er semestre (contre 750 ME au 1er semestre 2005) avec une marge d’exploitation ajustée de 9,1%.
A noter que la compagnie italienne Alitalia a confirmé la tenue de discussions en vue d’un possible rapprochement avec Air France – KLM. Ces discussions n’en sont qu’à un stade préliminaire et ne sont pas exclusives… mais les analystes craignent pour la santé financière d’un nouvel ensemble qui intégrerait la compagnie Italienne en difficulté.
Le Crédit Agricole confirme pour sa part son mouvement de repli entamé hier après la publication de ses résultats au troisième trimestre 2006. Le titre du groupe bancaire se replie de 2,2% et signe le second plus lourd repli du CAC40, coiffé sur le poteau par EADS (-2,6%) qui pâtit de quelques prises de bénéfices -dans le sillage d’Air France- au lendemain d’une belle envolée qui avait propulsé le titre vers les 24E.
A l’inverse, et bénéficiant d’un net regain d’intérêt, le titre Rhodia s’adjugeait +3,5%: le chimiste tire parti de nouvelles spéculations concernant les quotas d’émission de gaz à effet de serre.
Dans une note de recherche publiée aujourd’hui, les analystes de SG disent anticiper une amélioration régulière de la visibilité sur le prix des crédits d’émission de CO2 (CER), avec l’annonce de la deuxième phase des plans d’affectation des quotas d’émission de CO2 (PNAQ) la semaine prochaine.
Le titre Faurecia bondissait de nouveau (de plus de 3,7% après +5,3% la veille) alors que les opérateurs anticipent un désengagement de Peugeot (qui multiplie en vain les démentis) et l’entrée d’un nouvel actionnaire de référence (un Fonds d’Investissement ?) au capital.
Enfin, Thomson retombait en fin de journée (-0,3%), après une entame de séance prometteuse, bien que le fonds d’investissement américain Franklin Resources ait annoncé hier soir avoir franchi en hausse, le 20 novembre dernier, à la suite d’une acquisition d’actions, les seuils de 10 % du capital et des droits de vote de Thomson dont il détenait alors 27,5 millions d’actions représentant autant de droits de vote, soit une participation de 10,07 %.