La valeur de l’or en suisse se stabilise.

L’augmentation récente du prix de l’or, a 48600 CHF / Kilo, qui a commencé vendredi, après la frappe américaine en Irak qui a tué le major-général iranien Soleimani s’est rapidement refroidit à mesure que les tensions se refroidissaient et que le potentiel d’un conflit majeur diminuait.

Cela étant dit, les commerçants et les investisseurs remarqueront que l’or a gagné de la valeur de manière régulière et cohérente et que la valeur en Suisse des 20 Francs Vreneli, l’un des support de l’investissement dans ce pays, ne semble guère affecté.
Les analystes reconnaissent que l’or pourrait retrouver de nouveaux supports : un changement dans la politique monétaire non seulement de la Réserve fédérale, mais également de la Banque centrale européenne, de la Banque du Japon et de la Banque populaire de Chine.

Le lingot d’un kilo d’or en CHF reste stable a 48600 CHF en dépit de la baisse de l’or a New York

Comment les banques centrales pourraient soutenir le prix de l’or.

  1. La première est la réduction des taux d’intérêt. La Réserve fédérale a abaissé les taux trois fois l’an dernier et prévoit de maintenir les taux où ils se trouvent tout au long de 2020. La Banque du Japon et la Banque centrale européenne ont également maintenu des taux extrêmement bas.
  2. Deuxièmement, l’accumulation d’actifs par les banques centrales. La Réserve fédérale, par exemple, achète discrètement 60 milliards de dollars d’actifs par mois.
  3. Enfin, l’accumulation de lingots d’or par les banques centrales du monde entier. Cette accumulation d’or a commencé en 2018 et a alimenté une énorme augmentation des avoirs en or dans diverses chambres fortes de la banque centrale. Selon Gold.org, au troisième trimestre de 2019, les achats nets des banques centrales se sont élevés à 156 tonnes.

Il existe également d’autres préoccupations géopolitiques qui pourraient s’accentuer à tout moment, comme la Corée du Nord. Mais au moins pour l’instant, les commerçants et les investisseurs peuvent à nouveau commencer à se recentrer sur les bases qui ont fait grimper les prix de l’or au plus haut niveau en sept ans.

Scores mitigés à mi-séance, remontée du brut.

Cette journée de vendredi est intéressante à plus d’un titre, malgré… ou plutôt grâce à l’absence d’actualité macro-économique (aucune donnée statistique n’était publiée aux Etats-Unis) : en effet, en l’absence d’éléments exogènes -même minimes- susceptibles d’influencer le cours des bons du Trésor, c’est la tendance sous-jacente qui bénéficie alors de toute la latitude pour s’exprimer sans subir le moindre ‘biais’.

La lourdeur des bourses, même peu prononcé en apparence, se manifeste en dépit d’un rebond des prix pétroliers puis d’une nouvelle sur l’évolution de Wall Street à la mi-séance. Ces deux éléments auraient dû soutenir la tendance en Europe et aux USA mais les opérateurs se montrent relativement pessimistes quelques heures avant la publication des ‘minutes’ de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la FED.
L’inflation devient le principal sujet du discours des membres de la Banque Centrale aux Etats Unis, et la BCE ne cesse de rappeler que les conditions sont les moins bonnes observées dans ce domaine depuis 15 ans.

Après avoir souffert hier de la chute du secteur automobile, la Bourse américaine a débuté la séance de mardi en nette progression, avant de perdre du terrain sous l’effet de la baisse des cours du brut. A mi-séance, le Dow Jones s’inscrit en progression de 0,35%.

Pour la première fois depuis le début du mois, le cours du baril de brut léger est orienté à la baisse sur le Nymex: +1 dollar à 59.3 USD.

Par Alexandre Laurent

Alexandre est diplômé de la Normandy School of Business et de l'Université de Perpignan d'une maitrise d'économie en 1995.Alexandre Laurent evolue dans le secteur bijouterie et or d'investissement.

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