Selon l’indicateur Crédit Foncier Essec, la capacité moyenne d’achat des primo-accédants a diminué de 2m² en 6 mois, passant de 50,7 à 48,5m². Sur 5 ans, c’est encore pire : les candidats à l’achat ont perdu 10m², soit l’équivalent d’une pièce… Des chiffres calculés à partir d’un « taux d’effort moyen » autour de 28% et des durées de remboursement moyennes de 19 ans : la hausse des prix au m², toujours soutenue dans l’ancien, n’est compensée ni par la stagnation du pouvoir d’achat ni par le faible coût du crédit.
Qui perd au sud gagne au nord
Si Nice (37,1m²) et Marseille (48,8m²) sont les agglomérations régionales où les capacités d’achat sont les plus faibles, Lille et Strasbourg affichent des surfaces nettement plus élevées (autour de 64m²).
L’exception parisienne
La région française où la capacité d’achat moyenne est la plus élevée est le Limousin avec 121,4m², la plus faible est l’Ile de France avec 41,1m². Avec un record dans Paris intramuros, où il faut se serrer : en effet, un ménage ne peut s’offrir en moyenne que… 27,6m².
La composition du ménage est un paramètre sensible
En termes de capacité d’achat moyenne, il vaut mieux être un couple avec 2 enfants qu’un couple sans enfants ou un célibataire. En petite couronne, deux enfants procurent 3,5m² de surface supplémentaires (51,9m² contre 48,5m²).
Quelle que soit la composition du ménage, on remarque cependant qu’un ménage primo accédant, en choisissant de s’éloigner en grande couronne, peut acquérir un logement deux fois plus grand que dans Paris intramuros.