Entre les courses et le coiffeur, vous pouvez désormais revendre vos bijoux de famille au supermarché. C’est la dernière offensive de la marque Cash your Gold dans la guerre que se livrent les acteurs du commerce de l’or en France de seconde main.
Active depuis le début de l’année dans le rachat de métaux précieux aux particuliers, l’enseigne a parié sur la proximité. Pour encourager le public à se séparer des trésors qui trainent au fond des tiroirs, elle installe des stands itinérants pour quelques jours dans des grandes surfaces. « Il y avait un marché à prendre », reconnaît son Partager fG administrateur, Yves Sitruk. Et le succès semble au rendez-vous, à voir le nombre de personnes qui faisaient la queue hier dans un grand magasin veveysan. Aucun chiffre ne sera articulé « pour ne pas attiser la concurrence », Gros acteur du secteur, le Neuchâtelois Christian Bonnet, patron de Gold & Cash, contre-attaque : « Deux chaises, une table, une balance trimballée de gauche à droite pour peser l’or, tout ça n’est pas très pro.
Moi, je n’ai pas pour habitude de dénigrer la concurrence », répond simplement M. Sitruk. Sur le Net aussi, on s’écharpe. Le Neuchâtelois n’a pas hésité à acheter le même nom de domaine que son concurrent, changeant le.com pour un.ch. « Nous avons nous aussi été victimes de coups bas de ce genre et nous le faisons pour nous protéger », se défend M. Bonnet, appelant de ses voeux « une régulation rapide du marché.
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