Le discours prononcé avant-hier par le secrétaire d’état américain Colin Powell devant le Conseil de sécurité des Nations Unies n’a pas rallié l’opinion internationale à la cause américaine, et les inspections sur le sol irakien se poursuivront jusqu’au 14 février, date de remise du nouveau rapport des inspecteurs en chef Hans Blix et Mohamed ElBaradei. La majorité des membres du Conseil de sécurité a appelé Saddam Hussein à coopérer et a insisté sur la nécessité d’intensifier les inspections, seul moyen de régler la crise de manière pacifique. De son côté, George W Bush a encore haussé le ton, prévenant que ‘ la partie [était] terminée ‘, Saddam Hussein ayant rejeté la ‘ dernière chance ‘ qu’il avait reçue. C’est dans ce contexte que le CAC40, qui ouvrait ce matin en légère hausse de 0,22%, affiche actuellement un repli de 0,95% à 2809,29 points, ajoutant au 1,68% déjà abandonné hier. La tendance est négative sur l’ensemble du continent, avec des écarts compris entre -0,6% à Milan (MIB30) et à Londres (FTSE100) et -1,5% à Francfort (Dax30).
Cette journée de consolidation s’achève sur une ultime ‘surprise’ (et pas des meilleures) puisque l’indice d’activité de la FED de Philadelphie rebondit de -4,8 à +4 en juin…au lieu de +10 anticipé. Wall Street n’apprécie guère et le Nasdaq flirte avec les -1%. Les investisseurs US semblent incapables de ‘tenir les scores’ en cette veille de ‘journée des 3 sorcières’ et à 24 heures près, les jeux semblent faits: la performance semestrielle à Wall Street va s’établir autour de +15% pour le ‘S&P;’, +25% pour le Nasdaq (qui s’éloigne ce soir des 1.685)).
Les prises de bénéfices sur la plupart des places européennes ont pris de l’ampleur en fin de journée malgré la publication de l’indice ‘précurseur d’activité US’ de juin qui ressort en hausse de +1% (+0,3% anticipé) et la baisse de -13.000 demandeurs d’indemnité chômage pour la semaine du 8 au 14 juin aux USA est plutôt encourageante: Londres recule de -1,8% tandis que Milan ne cède que -0,9%, Francfort et Amsterdam chutent de -2,3%. Le Dollar cote 1,1720/E il s’éloigne de son zénith du jour à 1,16/E (inscrit en fin de nuit). Les marchés obligataires inversent la vapeur depuis 18H (ils passent -0,15% sur l’Eurobund et -0,3% sur les T-Bonds à une progression exactement symétrique): voilà que renaît soudain l’espoir d’un abaissement de -0,50% du Prime rate mardi prochain. NB, malgré la méga-commande de Qatar Airways (une trentaine d’Airbus dont une dizaine d’A-380), EADS se retrouvait ‘lanterne rouge’ du CAC avec un repli de -4,4%…mais des rachats de dernière minute ont limité la perte à -2,6%.
En légère hausse à l’ouverture, la Bourse de Paris a rapidement renoué avec la baisse vendredi matin, dans un marché toujours paralysé par l’incertitude sur l’évolution de la question irakienne, et sur ses gardes avant la publication, dans le courant de l’après-midi, des chiffres du chômage américain en janvier. Le discours prononcé avant-hier par le secrétaire d’état américain Colin Powell devant le Conseil de sécurité des Nations Unies n’a pas rallié l’opinion internationale à la cause américaine, et les inspections sur le sol irakien se poursuivront jusqu’au 14 février, date de remise du nouveau rapport des inspecteurs en chef Hans Blix et Mohamed ElBaradei. La majorité des membres du Conseil de sécurité a appelé Saddam Hussein à coopérer et a insisté sur la nécessité d’intensifier les inspections, seul moyen de régler la crise de manière pacifique. De son côté, George W Bush a encore haussé le ton, prévenant que ‘ la partie [était] terminée ‘, Saddam Hussein ayant rejeté la ‘ dernière chance ‘ qu’il avait reçue. C’est dans ce contexte que le CAC40, qui ouvrait ce matin en légère hausse de 0,22%, affiche actuellement un repli de 0,95% à 2809,29 points, ajoutant au 1,68% déjà abandonné hier. La tendance est négative sur l’ensemble du continent, avec des écarts compris entre -0,6% à Milan (MIB30) et à Londres (FTSE100) et -1,5% à Francfort (Dax30).