A l’inverse du money management, la gestion du risque est apparue récemment car son développement fut conditionné par une certaine évolution mathématique et comptable. L’objectif du money management est de réduire le risque à un niveau très faible proche de zéro. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la gestion du risque ne s’entend pas à l’ensemble du portefeuille, mais elle s’applique au cas par cas. Dès lors, plus qu’une méthodologie de routine, l’évaluation d’un gestionnaire de risque doit être basée sur ses différents outils (la comptabilité, les statistiques, les mathématiques financières, l’analyse technique, etc…) pour savoir si la prise de risque est tolérable.
Suivons le cas mentionné ci-dessous.
Quand il va prendre position, l’opérateur tente, selon l’analyse technique qui lui indiquera la volatilité et la versatilité du marché, de procéder à l’évaluation d’un objectif de cours lui permettant une rentabilité acceptable comparé au capital initialement risqué. A ces fins, il va utiliser la méthode qui suit. Ainsi, en amont, il évalue quel est son positionnement dans la négociation. Ainsi, dans l’éventualité que le marché débute une phase haussière ou bien à l’inverse baissière, il est conscient que le temps va faire accroître son risque. L’on constate, donc, que le temps est un paramètre qui influence le risque. Ainsi, l’opérateur usera, dès à présent, des statistiques afin de déterminer quand la probabilité que le marché se retourne est de 50/50. Du moment que ce seuil est franchi, l’opérateur devra procéder à la clôture de sa position tout en tentant de garder un bénéfice maximum
Prenons un exemple.
Admettons le cas d’une position ouverte sur l’once d’or sur le Comex. Après contact du support, il fait son entrée à l’achat lors d’un épisode de rebond haussier dans un canal technique.
Dès que le cours parvient à la moitié dudit canal, l’opérateur liquidera les 3/4 de sa position et juste le dernier quart sera conservé, et ce, jusqu’à l’atteinte de l’objectif, ce que l’on appelle la résistance du canal. Dans cette situation, après qu’il est mis en place les mesures afférentes à la gestion de son portefeuille, l’opérateur réduira son risque en procédant à la liquidation des 3/4 de son exposition à la moitié de son objectif pour ne garder que le quart restant ayant peu d’espoir concernant l’atteinte par le cours de l’objectif.
La règle des 3/4 et des 1/4 assure la rentabilité de l’opération et accroît le rendement du fait d’être exposé à un risque réduit. Le seul échec pris en considération par la gestion du risque est la perte d’une part du capital initial. Donc, si vous ne rencontrez pas de bénéfices, ceci n’indique pas une mauvaise gestion. En considérant la période de temps impartie par l’opérateur pour chaque position et qu’on la compare au seuil minimum de rentabilité relative à sa gestion de portefeuille ou, Money management, l’on considère la réussite dès l’instant où un bénéfice acceptable est créé avec une prise de risque minimum.