- Muruntau, Ouzbékistan – Production : 2,5 millions d’onces
- Pueblo Viejo, République Dominicaine – Production : 628 000 onces
- Grasberg, Indonésie – Production : 446 000 onces
- Veladero, Argentine – Production : 584 000 onces
- Yanacocha, Pérou – Production : 541 000 onces
- Goldstrike, États-Unis – Production : 535 000 onces
- « Gold Fields South Deep », Afrique du Sud – Production : 485 000 onces
- Carlin trend, États-Unis – Production: 442 000 onces
- Boddington, Australie – Production: 441 000 onces
- Ahafo, Ghana – Production: 441 000 onces
La mine de Muruntau, située dans la région de Navoi en Ouzbékistan, est considérée comme l’une des plus grandes mines d’or au monde en termes de production. Elle est également considérée comme la plus grande mine d’or à ciel ouvert au monde. La mine est exploitée par l’entreprise minière nationale ouzbèke, Navoi Mining and Metallurgical Combinat. Cette mine a commencé à produire de l’or en 1967 et est devenue l’une des principales sources de revenus pour le pays. Selon les données de 2020, La mine d’or de Muruntau a produit environ 2,5 millions d’onces d’or en 2020. La mine est équipée d’un système d’exploitation à ciel ouvert à grande échelle et utilise la lixiviation par cyanuration pour extraire de l’or. La mine a des reserves de 71.4 millions d’once.
La mine d’or Pueblo Viejo se trouve dans la province de San Cristobal, en République Dominicaine. C’est l’une des plus grandes mines d’or en Amérique Latine et est considérée comme l’une des plus grandes mines d’or au monde en termes de production. La mine est exploitée par Pueblo Viejo Dominicana Corporation (PVDC), une joint-venture entre Barrick Gold ( 60 % ) et Newmont Corporation (40 %). La mine de Pueblo Viejo a commencé à produire de l’or en 1975 et est devenue l’une des principales sources de revenus pour le pays. La mine a produit 581 000 onces d’or en 2018 et 6,55 millions d’onces d’or en réserve. Selon les données de 2020, la mine de Pueblo Viejo a produit environ 628,000 onces d’or. La mine utilise un processus d’oxydation sous pression, pour traiter les minerais d’or.
La mine de Grasberg est une grande mine de cuivre et d’or située dans la province de Papouasie en Indonésie. C’est l’une des plus grandes mines du monde et est en exploitation depuis les années 1990. La mine est exploitée par PT Freeport Indonesia, une filiale de la compagnie minière américaine Freeport. Elle se compose d’une mine à ciel ouvert et d’une mine souterraine. Ses réserves comprennent 2,8 milliards de tonnes de minerais avec des teneurs en cuivre, or et argent.
En 1936, un géologue néerlandais explore les Indes orientales néerlandaises et décrit dans son rapport une étrange une roche noire aux reflets verts. Vingt ans plus tard, un géologue lisant son rapport découvre des gisements de cuivre en 1960. La mine d’Ertsberg est alors exploitée avec l’autorisation du gouvernement indonésien. En 1988, Freeport découvre un deuxième gisement, Grasberg, qui est estimé à 40 milliards de dollars. En 2011, des milliers de mineurs entrent en grève pour protester contre les faibles rémunérations. En 2018, le gouvernement indonésien prend une participation majoritaire de 51% dans la mine pour 3,85 milliards de dollars.
La mine de Grasberg en Indonésie a un impact économique important pour le pays avec 14 000 emplois directs et 75 000 emplois indirects. La production en 2016 était de 482 000 tonnes de cuivre, 1 million d’onces d’or et 82 tonnes d’argent. La mine est également source de controverses politiques, car elle concentre la contestation du pouvoir central indonésien en Papouasie et a causé des expropriations de milliers de Papous. Des attaques de l’Organisation pour une Papouasie libre ont eu lieu en 1977, et il y a eu des manifestations d’étudiants en 2006 demandant la fermeture de la mine. Freeport-McMoRan possède son propre service de sécurité pour protéger la mine et l’armée indonésienne y a concentré près de 6 000 hommes.
La mine de Freeport en Indonésie est à l’origine d’un désastre environnemental, avec des déchets de 87,60 millions de tonnes par an. La roche extraite entraîne la contamination de 250 km2 avec une forte teneur en cuivre, causant la disparition presque complète des poissons du fleuve Aikwa. La mine est située près du parc national de Lorentz et du glacier équatorial, ce qui a causé une perte de végétation et de la désolation des terres environnantes. Des projets de remise en état ont été lancés pour faire face aux dangers de la contamination et de la pollution.
La mine d’or de Veladero, province de San Juan, en Argentine
La mine d’or Veladero se trouve dans la province de San Juan, en Argentine. Cette mine est exploitée par la compagnie Barrick Gold et a été inaugurée en 2014. Elle est considérée comme l’une des plus grandes mines d’or en Amérique latine. l a des réserves de 11,4 millions d’onces et une durée de vie utile estimée à 14 ans.
Le projet de mine d’or de Veladero en Argentine a commencé avec des études de prospection en 1994 par Minera Argentina Gold SA (MAGSA), une filiale de Barrick Gold. Des travaux de forage ont révélé la présence de filons d’or et d’argent, ce qui a permis d’informer en 2003 des réserves d’environ 11,1 millions d’onces d’or et 169 millions d’onces d’argent. En 2003, Barrick Gold a obtenu l’approbation de l’Étude d’impact environnemental de Veladero et a commencé les travaux de construction. La méthode d’exploitation est une exploitation à ciel ouvert avec extraction, concassage et lixiviation.
Cependant, la mine de Veladero a également été la source de nombreux défis environnementaux et sociaux. Les activités minières ont entraîné une dégradation de l’environnement local et des problèmes de qualité de l’eau pour les communautés locales. De plus, des incidents tels que la fuite de cyanure en 2015 ont suscité des inquiétudes quant à la gestion des déchets toxiques par la compagnie.
Les communautés autochtones locales considèrent que leurs droits territoriaux et culturels sont menacés par les activités minières. En outre, la main-d’œuvre locale soutient que les salaires et les conditions de travail sont insuffisants et inéquitables.
Malgré ces préoccupations, la production d’or à Veladero continue, ce qui a entraîné une polarisation entre les défenseurs de l’industrie minière et les défenseurs de l’environnement. La situation reste complexe et nécessite une attention continue pour assurer la protection de l’environnement, des communautés locales et de la biodiversité de la région.
Cependant, la mine est controversée en raison de sa localisation en montagne avec des glaciers et de son impact sur l’environnement, notamment la pollution et la consommation excessive d’eau. La mine se trouve également entièrement dans la Réserve de la biosphère San Guillermo, ce qui a suscité des objections. Une campagne de sensibilisation a été lancée par Greenpeace pour faire connaître les risques associés à l’exploitation minière. En 2011, un rapport a révélé un effondrement massif d’une décharge de la mine, ce qui a soulevé des inquiétudes quant à l’impact sur l’environnement.
Mine d’or de Yanacocha, dans la région de Cajamarca, au Pérou
Yanacocha est une mine d’or située dans la région de Cajamarca, au Pérou. C’est l’une des plus grandes mines d’or à ciel ouvert d’Amérique latine et l’une des plus grandes mines d’or du monde. Elle est gérée par la compagnie Minera Yanacocha SRL, qui est détenue à 51% par Newmont Corporation et à 44% par Buenaventura. La mine Yanacocha au Pérou a été découverte en 1980 par un géologue français travaillant pour l’Office de Recherches Géologiques et Minières. Plus tard, en 1994, cet organisme français a retiré ses participations suite à un conflit judiciaire et la mine est actuellement exploitée par un consortium appelé Minera Yanacocha, composé de Newmont Mining Corporation, Compañía de Minas Buenaventura et la Corporación Financiera Internacional.
- Le processus de production comprend d’abord l’exploration, puis la construction des installations de mine, suivie de l’extraction du minerai et de son traitement pour en extraire l’or.
- Ce traitement comprend la lixiviation du minerai dans une pile avec une solution de cyanure, le processus de colonnes de charbon pour concentrer l’or, le processus de Merrill Crowe pour convertir l’or en solide, et enfin la raffinerie pour produire le DORÉ, qui est un lingot mélangeant or et argent.
Depuis son ouverture en 1993, Yanacocha a produit plus de 50 millions d’onces d’or et a généré des revenus considérables pour le Pérou et les actionnaires de la mine. Cependant, la mine est également devenue le centre de controverses en raison de son impact sur l’environnement et les communautés locales.
Des accusations d’utilisation excessive de l’eau, de contamination des sols et des eaux souterraines, ainsi que de dommages causés à la biodiversité ont été formulées contre la mine. De plus, la mine a également été accusée d’avoir eu un impact négatif sur les communautés locales en termes de droits de l’homme et de déplacements de population. Malgré ces controverses, Yanacocha reste un acteur majeur de l’industrie minière au Pérou et continue de produire de l’or à grande échelle. La compagnie Minera Yanacocha a mis en œuvre des mesures pour minimiser son impact environnemental et améliorer les relations avec les communautés locales, mais ces efforts sont souvent contestés par les groupes de défense de l’environnement et les habitants des zones avoisinantes.
Mine d’or de Goldstrike, États-Unis
La mine d’or Goldstrike est située dans le Nevada, aux États-Unis. Elle a été découverte en 1986 par le prospecteur géologie John Livermore, qui travaillait pour la compagnie minière américaine Newmont Mining. Cette découverte s’est avérée être l’une des plus grandes découvertes d’or du 20ème siècle.
La mine d’or Goldstrike est aujourd’hui propriété de la compagnie Barrick Gold, une société minière canadienne qui a acheté la mine en 2001 en fusionnant avec Placer Dome Inc.
Le site de la mine d’or Goldstrike, situé à 60 km au nord-ouest d’Elko, dans le Nevada, aux États-Unis, est l’une des plus grandes mines d’or du monde. Il est exploité à ciel ouvert (mine Betze-Post) et souterrainement (mines de Meikle et Rodeo) et a produit 58,2 tonnes d’or en 2005.
Le site représente près du tiers de la production totale de son propriétaire, le groupe canadien Barrick Gold, le leader mondial de l’or. La région productrice d’or du Nevada a joué un rôle important dans l’histoire du Nevada au XIXe siècle et est également connue sous le nom de « Carlin Trend ».
En 1859, la découverte de la veine d’argent de Comstock a donné naissance à Virginia City, qui a compté jusqu’à 30 000 habitants. En 1902, la découverte de la veine d’or de Goldfield a généré Goldfield, une ville-champignon à 1 800 mètres d’altitude en plein désert, avec 30 000 habitants en 1906.
Le 31 octobre 1864, le Nevada est devenu le 36e État des États-Unis et en 1866, il a absorbé le comté de Pah-Ute du territoire de l’Arizona, à l’ouest du fleuve Colorado. Au début du XXe siècle, d’autres filons d’or et d’argent ont été découverts (Tonopah et Rhyolite).
Processus de production Le processus de production à la mine d’or Goldstrike commence par l’extraction du minerai d’or à partir des gisements souterrains. Ce minerai est ensuite transporté à la surface pour être broyé et traité. Le broyage du minerai réduit la taille des particules de minerai et permet un meilleur contact entre les réactifs et le métal précieux. Les réactifs chimiques sont ajoutés pour séparer l’or du minerai. Le mélange broyé est ensuite soumis à un processus appelé cyanuration, où le cyanure est utilisé pour dissoudre l’or. La solution dissoute est ensuite filtrée pour séparer l’or de la solution.
L’or purifié est finalement fondu et transformé en lingots pour la vente sur les marchés internationaux de métaux précieux.