La nouvelle ruée vers l’or de l’Europe.

Répandre l'amour.
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Le secteur minier d’or en Europe représente 16.000 emplois directs, de plus L’Europe possède également une importante partie des ressources naturelles de la planète. Au cours des dernières décennies, toutefois, les pays de l’UE ont pour la plupart importés leurs matières premières. C’était simplement plus facile, moins cher, et surtout cela a évité la plupart des conflits environnementaux lié aux activités minières.

Il nous a suffi d’importer nos matières premières et de laisser les autres pays face à tous ces tracas. Mais les choses changent. Le marché de l’emploi en Europe est un gâchis. Des chômeurs surqualifiés réclament du travail dans une société de services, incapable de leur fournir un travail adéquat. Nos meilleurs ingénieurs font « l’école des mines », mais les mines n’emploient presque personne...

La tendance s’inverse en raison de la stagnation économique de l’Europe, et des réels avantages grâce à l’augmentation des emplois locaux, et des recettes fiscales que les projets miniers peuvent apporter. Bien sûr, les économies locales se bénéficient lors d’un tel rush, comme cela se passé au XIX. Imaginez-vous, une mine d’or s’ouvre, et tout à coup les hôtels sont plein d’ingénieurs et de technicien, les épiceries rouvrent pour nourrir les ouvriers, et de nouveaux le vin et la bière viennent étancher la soif de nos « gueules noirs »…n’est-ce pas beau?

Bien sûr, Bruxelles a vu cela bien avant moi !

En voyant les avantages sur emplois, les revenus fiscaux les avantages politiques, une « Stratégie sur les matières premières » a été lancé en 2008, puis révisé et mis à jour en 2010, puis de nouveau en 2011. L’objectif était d’encourager un approvisionnement durable de matières premières au sein de l’UE. Le but est de promouvoir l’exploitation minière locale.

En Septembre 2011, le Parlement européen a adopté la « Stratégie de l’UE des matières brutes », un document généralement pro-minier, mais parfois critiqué par l’industrie pour être « trop bureaucratique ».
Un tas de règles qui étouffe l’initiative, une augmentation des coûts de production, font que les sociétés minières réfléchissent à deux fois avant de mettre sur la table les millions d’euros qu’il faut pour commencer à ouvrir une mine.
Pourtant, le secteur minier en Europe représente 16.000 emplois directs et indirects, et représente une grande opportunité pour donner du travail a beaucoup d’européen, et au vu de la situation actuelle, nous pouvons nous attendre à la réouverture des mines abandonnées et à l’exploration et exploitation de nouveaux gisements.

Europe : la nouvelle ruée vers l’or.

Les trois principales zones d’importance pour l’or en Europe : la Ceinture de Pyrite Ibérique, l’arc des Carpates, et le Bouclier Baltique.

  • La ceinture ibérique : du Portugal jusqu’au sud de l’Espagne.
  • L’arc des Carpates : la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie, l’Ukraine, la Roumanie, la Serbie et en Turquie.
  • Le Bouclier Baltique : traverse de l’ouest de la Russie en passant par la Finlande, la Suède et la Norvège.

Une nouvelle ruée vers l’or en Roumanie ?

Actuellement, la contribution des mines d’or européenne d’or est d’environ 1,2% de la production minière mondiale

La Suède, la Finlande, l’Espagne, et la Bulgarie sont actuellement les plus importants producteurs d’or en Europe, avec environ 640 000 millions d’onces d’or extraites par an. Les autres pays ayant des mines d’or actuellement exploitées sont le Groenland, la France, la Grèce, la Roumanie, le Portugal, la Slovaquie et le Royaume-Uni.

Les sociétés aurifères qui opèrent dans la région sont Eldorado Gold en Grèce et en Roumanie ; Agnico-Eagle en Finlande, et Gabriel Resources en Roumanie, ainsi que d’autres compagnies minières d’importance secondaires

Un Gold Rush en Europe !

Ainsi, 2011 fut une année record pour l’exploitation minière européenne. 400 M € furent dépensés en exploration de nouveau gisement, le plus haut montant jamais dépensé. La Suède, la Finlande, la Norvège et le Groenland sont les pays ou les deux tiers des investissements furent réalisés.

C’est encore plus impressionnant lorsqu’il est mis en perspective historique.

La Scandinavie, le nouvel eldorado.

  • La Scandinavie est largement inexplorée et sa similitude géologique avec Canada, l’Australie et Afrique de l’Ouest rend le Bouclier Baltique un lieu à fort potentiel. Ces pays disposent de la technologie nécessaire, la technologie est déjà en place, les spécialistes (ingénieurs, conducteurs d’engin) vivant dans la région, les possibilités de retour d’investissement sont plus rapides que dans d’autres pays.
  • La Scandinavie a une infrastructure bien développée (routes et voies ferrées). La population est hautement instruite, formée et expérimentée, parfaite pour soutenir toutes les phases de l’exploitation minière.
    L’attitude du public et des politiciens sur l’exploration et l’exploitation minière est généralement positive, en particulier dans les régions septentrionales de la région, d’autant plus que la zone n’est pas densément peuplée, réduisant le risque de manifestations ou protestation. Seuls les écologistes ne verront pas d’un bon œil l’exploitation dans ces contrées encore sauvages.

Également, le fossé entre les mineurs et les écologistes a diminué au cours des dernières décennies, grâce aux progrès de la technologie. Mais la plus forte raison est la situation économique actuelle. Dans une certaine mesure, les politiciens sont contraints de trouver un équilibre plus raisonnable entre la conservation de l’environnement et les avantages économiques des exploitations minières.

Astur Gold essaye d’exploiter le dépôt d’or espagnol de Salave en phase production. La société a reçu plus de 6300 demandes d’emploi alors que cela reste un projet. Le continent a une forte tradition de lois transparentes et stables, ainsi que le respect de la propriété privée, ne laissant que peu de place à la nationalisation pure et simple, comme l’exemple de l’Argentine avec irpf.

D’autres exemples de mines d’or en Europe. Si la Roumanie approuve le projet de Montana Gold Mines, par exemple, le projet est estimé à rapporter a peu près 30 milliards d’Euros. L’entreprise espère extraire 9,6 millions d’onces d’or et 51,5 millions d’onces d’argent sur une période de plus de 16 ans. 1,3 milliards d’euro serait dépenser pour développer les projets, ce qui créera 1800 emplois dans un pays où le chômage est de près 20%.

Dans l’ensemble, cette nouvelle fièvre de l’or en Europe semble être bien vue à Bruxelles, l’attitude générale semble être positive.
Une promesse de plus d’emplois et des revenus plus importants provoquera moins d’objection, en particulier dans les pays les plus désespérées. Cela ne va pas résoudre tous leurs problèmes, bien sûr, mais il ne fait aucun doute que cela apportera un bol d’air.

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